Link et Azarael (PV Aza)

~-°[Precedemment...]°-~

Link s’était préparé très tôt ce matin, alors que les doux rayons de l’astre diurne commençaient a peine à caresser de son empreinte céleste la cime des arbres du parc de Bevelle. Lorsque les abîmes noircis de la nuit déclinaient face au soleil, Link quitta le Siège des Maîtres. Equipé du strict nécessaire, il ne désirait pas le moins du monde se ralentir de chose inutile et avait emporter un minimum de vivre pour quelque jours de voyage, si il s’y prenait bien, il serait a Heimdall en 3 jour tout au plus. Link était un amoureux des grands voyages, et son endurance a toute épreuve aller certainement l’aider a parcourir une grande distance avant d’avoir a s’arrêter sous peine de tomber de fatigue. Link s’était arrêter dans une auberge de passage prés d’un chemin arpenter le plus souvent du temps par des marchands itinérants. Un matin qui s’annonçait sinistre, une trombe d’eau d’averse s’abattit sur le Kokiri, alors que peu à peu les sentiers de terres se transformait en bourbe inabordable. Et c’est au bout de 3 jours d’éprouvant voyage, comme il été prévu, que Link put établir le contact mental avec Jecht, pour enfin lui affirmer qu’il était aux portes de Heimdall. C’était un village paisible, bercé par les doux remous des vagues, et les mélodiques chansons des peuplades d’oiseaux qui avait élus domicile sur cette petite île. Les maisons fait de torchis, de terre sèche, de pierres blanches et polies et de rondin de bois étaient disposaient pour la plupart en cercle autour de la place centrale. Sur la place on pouvait y trouver un chêne centenaire où ses feuillages offraient sagement sa protection face au soleil de plomb. Juste a côté, on pouvait aussi y apercevoir une dalle de marbre reluisante de millier d’éclats, d’environ deux mètres de haut, et gravée avec la plus grandes des précisions. Sur la dalle, on pouvait y admirer le symbole de la Triforce, mystique pouvoir qui avait aider mainte fois Link a combattre le mal sous toutes ses formes. Link sentit un sentiment étrangement rassurant à la vision du village auquel on lui avait assigné l’administration directe. Ses habitants avaient aussitôt adopté le petit Kokiri et ils se sentaient très proche du héros, qui souvent organisé lorsqu’il avait le temps, des festifs banquets sur la place, et où chacun étaient joyeusement invités. L’ambiance si familière, et pourtant si particulière de Heimdall l’envahit, il respirât profondément et fixa les alentours. Rien n’avait changé, le village était toujours aussi beau que dans ses souvenirs, toujours baigner dans la lumière du soleil. Puis il se rappela enfin ce qu’il l’avait réellement amener ici, Azarael.

Link marchât donc vers le Temple de Nosferatu, acclamé par les passants qui le croisaient, les petits enfants venaient l’embrasser tendrement tandis que les personnes plus âgées venaient chaleureusement la bienvenue. Le Temple de Nosferatu était a plusieurs centaines de mètres a part du village, son architecture complexe et son ensemble imposant était légèrement caché derrière la cime des arbres bordants le bord de l’île. Peu de personne s’en approchait, même venant du village, et malgré que Azarael avait jurer fidélité a Jecht, et assuré directement la protection de Heimdall. Mais ce n’était pas vraiment a cause de son occupant, d’après les villageois, que le Temple était peu visité, mais bien par le Temple lui-même. Entièrement créer par les pouvoirs de Nosferatu. Ce Temple était bien connu des Invokeur comme étant le plus difficile, encore plus que celui de Bahamut à Bevelle, et que les diverses énigmes réclamait un intense effort aussi bien physique que intellectuel.

Link arrivât enfin aux portes du Temple, de lourdes portes de bois gravées, condamnées par d’épais barreaux de metal de fonte. Une brise curieusement glacée comme un vent d’hiver soufflât sur les alentours, Link savait que c’était du au prodigieux pouvoirs de Nosferatu qui baignaient l’endroit dans une intense aura de magie. Link penchât la tête pour admirer le sommet du bâtiment, à une cinquantaine de mètres au dessus de lui.

Il y vit Azarael, le fameux Priant de Nosferatu, guettant du haut de son perchoir ses éventuels visiteurs, impassible, aux yeux de glace et droit comme une statue, enveloppée dans sa longue cape sombre.

Azarael avait la mine sombre, hérissé comme une colonne de pierre, scrutant les environs du haut de son imposant Temple depuis des jours, sans jamais détourné son regards de ce qu’il se passer sur Spira tout entier. Il veillé, regardé, assisté, en tiré parfois des conclusions, éprouvé divers sentiments comme la colère ou la compassion, mais en aucun cas et a aucun moment il s’était décidé a agir. Pas tant qu’on ne le dérangerait pas. Ses yeux flamboyants d’une force brûlante a l’intérieure de lui, considérer l’horizon, pénétrant le plus éloigné des nuages, on aurait dit qu’il pouvait voir jusqu’au bout du monde. Son visage était étonnement exacerbé de platitude, car bien qu’il ressentait quelque chose a observer ce qu’il se passer ici et là, cela faisait des jours qu’il n’avait pas esquisser le moindre sourire, qu’il n’avais pas fermer les paupières, ou qu’il n’avait pencher la tête. Il avait vu le Maître Link s’avancer en direction du Temple de Nosferatu a travers la jungle luxuriante qui border l’île d’Heimdall, sans jamais quitter des yeux il le suivit jusqu'à l’entré du Temple en contrebas. Link leva la tête pour croiser le regard glacé du démon, il lui hochât indiscernablement la tête. Sa voix extra porté par la magie résonnât jusqu'à atteindre le Kokiri.

-« Monsieur, dois je comprendre que quelque chose de grave c’est produit ?

-Vous devez le savoir Azarael, nous savons tous que vous pouvez contempler l’étendue totale de Spira depuis vôtre perchoir. »

Répliqua Link. Azarael s’attendait bien sur à cette réponse, et savait pertinemment que Link disait vrai, Azarael était au courant de tout. Le Priant était convaincu en son for intérieur de la raison qui poussait Link à l’amener ici, et le silence oppressant, le visage fermé que le Maître affiché, ne fit que confirmer son impression. Aza s’avançât, pour la première fois depuis des jours et des nuits il bougeât, il posa son pied sur rebord décoré et sculpté de la barrière de pierre qui longeait le toit de son Temple, les mains jointes dans le dos, il se voûtât pour mieux apercevoir Link en bas a quelque cinquante mètres. Depuis sa dernière bataille, Azarael se contentait d’observer en simple spectateur les évènements chamboulant Spira tout entière, au risque de passer pour un lâche. Cependant il ne se contentait pas de s’intéresser au apparences, Il se plaisait a essayer de comprendre le mode de raisonnement de chacun des plus surabondant citoyen du monde, et se réjouissait déceler en eux la moindre once de sentiment ou d’attitude qui pourrait faire devenir leur existence un tant soit peu plus excitante. Un flot de perceptions haineuses, tortueuses, mesquines, brutales, primitives souvent, inconscientes toujours. Et toutes ces pensées s’agitaient dans l’esprit du Priant comme des serpents furieux grimaçant toute leur futile colère qui n’arrivait pas a dégagé. Azarael en était arriver a croire que Eternam Rosae n’était pas véritablement le seul problème sur Spira, et que malgré les apparences chacun de ses habitants étaient malheureusement, potentiellement une menace.

Ce qui le passionnait en ces périodes difficiles, c’était de découvrir parfois a ses dépens, les méandres labyrinthiques des esprits humains, ces êtres auxquels il avait mainte fois tenter de se rapprocher, mais qui étaient définitivement bien différent de lui. Extraordinaire condensé de complexité, comme un être vivant a part entière d’essence divine, cette façon qu’il avait d’avoir des relations sociales pour certain, cette façon étrangement spéciales de vouloir se faire remarquer tout aussi étrangement pour d’autre, et toujours entre eux tous, ce déferlement d’émotion profondément mauvais, mais qui semblaient être comme une seconde nature, a un point que la plupart n’y prêtait même plus attention, a moins qu’il ne l’ai jamais fait. Les humains étaient des créatures exceptionnelles, dotées d’un potentiel de création absolument incroyable sur tous le plans, mais préférant assouvir leur désirs instinctifs d’auto destruction, grossièrement conditionnés par des sens qu’on disaient développer, mais finalement qui bien souvent ne dépasser pas celui d’un vulgaire animal.

Voilà comment Azarael interprétait personnellement la situation, et les conclusions qu’il en tirait en observant les actes d’Eternam Rosae. Azarael soupirât un long instant, puis se résolue a dire :

-« Vous connaissais ma position face a tout cela monsieur.

-Que dois je comprendre, je vous retourne la question !

-C’est la même chose pour vous, comme pour chacun des habitants de Spira quoiqu’il arrive. »

Azarael hochât la tête silencieusement pour appuyer ses paroles, Link avait d’hors et déjà compris ou il voulait en venir. Cela eu comme un effet de coup de tonnerre dans la tête du Kokiri, en des temps si peu propices aux détours inutile, Aza lui demandait, si il voulait avoir une audience avec lui, de résoudre les énigmes du Temple de Nosferatu, a la manière d’un Invokeur en pèlerinage ! La première chose a laquelle Link pensât, c’est que quoi qu’il en soit, il serait impossible de faire faire changer d’avis au démon, mais surtout que cela pourrait prendre excessivement longtemps de s’aventurer dans le Temple qui se dressait devant lui. On raconte qu’un Invokeur se serait déjà perdu pendant prés de sept semaines à l’intérieur, avant que Nosferatu en personne, par l’intermédiaire de Azarael, ait daigné s’occuper de lui ! Azarael contempla encor un instant Link avant de se reculer, une vague de fumée noirâtre l’enveloppant peu a peu, plus il marchait vers le centre de la cime de son Temple, plus il semblait s’enfoncer lentement a travers le sol de pierre rugueux. Lorsqu’il fut totalement englouti par la roche grisée, sa voix résonnât une dernière fois au oreilles affûtées du Kokiri.

-« Je vous attends a l’intérieur Monsieur. »

Devant Link, la monumentale porte a double battant de l’entré en arche s’ouvrit doucement sur un corridor sombre, s’enfonçant dans les profondeurs de la battisse, et semblant ne jamais s’arrêter.

Link poussât un long soupir de résignation, ses yeux teintés de soudain désespoir inhabituel de la part du Kokiri. Pour Link, cet état de crise fut une raison suffisante pour reprendre courage, réfléchissant au sort que Eternam Rosae réservait à Spira si lui-même perdait confiance. Link connaissais en vérité assez mal Azarael, il aimait jouer les philosophes, non pas qu’il trouvent sa vision de voir les choses dénué de sens, mais il fallait avouer qu’il avait trouver a qui parler en la personne du petit Elfe. Cet érudit, que certain jugeait pédant, voyait quant a lui en Link, un esprit ouvert et juste, une sorte d’amitié au doux accent de compréhension intellectuelle mal définit s’était installé entre eux, ainsi qu’un respect mutuel fort. Link observait la massif porte a double battant du Temple de Nosferatu, haut de plus de soixante mètre, sculptée et finement décoré dans de la pierre noire ressemblant a du charbon et pourtant aussi dure que du fer. La façade était décorée de multiple frise racontant symboliquement à travers l’apparition de divers icônes mythologiques, la création d’un certain monde imaginaire ou la magie était source de toute chose. Des statues de bêtes ailées aux crocs acérés se dressait sur les présentoirs de chaque côté des colonnes soutenant l’arche et autour de la rosace au mille éclats de vert multi couleurs, semblant être les gardien éternels du lieu, et qui paraissaient vouloir avertir les voyageurs malintentionnés du jugement qui les guettaient si une mauvaise intention leur passé par la tête. Link pénétra dans la pénombre froide de l’intérieur du Temple, le corridor principal de plus en plus mal éclairé par la lumière du jour, a mesure que Link s’aventuré en ses fonds, était large d’une quelque mètres, et long de centaines d’autre. Link levât ses deux bras en l’air, aussitôt, une série de brasero éclairant les environs s’allumèrent de mille feux. Il découvrit alors à sa grande surprise que le corridor qu’il explorait, se séparait en fait en plusieurs dizaines d’autre parallèlement. Un grincement lourd et strident se fit percevoir, un souffle sinistre et sifflant comme la morte à son arrivé parvint aux oreilles sensibles de Link, puis un grondement sourd se fit entendre, le portail de l’entrer du Temple s’était refermé.

Le Temple de Nosferatu...

Les pensées folles et incontrôlées du jeun Elfe perturbaient sa concentration et parasitaient ses sens et l’investigation mentale dont le Temple faisait l’objet. Il n’avait aucune idée des raisons qui le perturbaient à ce point, mais il s’avérait incapable d’endiguer le flot désordonné de sentiments négatif. Refusant de perdre le contrôle de soi, il secoua la tête en poussant un grognement de lutte mentale. Quelqu'un, ou quelque chose était en train d’essayer de s’insinuer dans son esprit, mais Link en avait vu bien d’autre, et ce n’était pas le premier Temple ténébreuse qu’il visitait, il reprit vite le contrôle de soi, éloignant ces mauvaises sensations de lui. Contemplant autour de lui, là lui tendaient une multiplicité de choix déconcertante, puis convaincu que cela le mènerait bien quelque part, il choisit de s’aventurer dans le couloir en face de lui. Il descendit un escalier, s’enfonçant toujours plus dans les abysses du Temple, sous la terre. Le couloir se transformait peu a peu en sombre et étroite galerie au mur taché d’épaisses marque noirâtre et gluante, les mur de pierre polies étaient poussiéreux et crasseux, le sol recouvert quasiment dans sa totalité d’un liquide ressemblant a de l’eau de canalisation. Il arrivât devant une petite porte antique, barré d’énormes traverses métalliques. Au bout d’un moment qu’il lui parut interminable, les traverses glissèrent sur leurs coulisses scellées à l’intérieur de cavités murales. L’atmosphère humide, irrespirable et nauséabond de derrière la porte se dégageant dans une bouffé de vent glacé, obligeant Link a retenir sa respiration un instant. Il avait la désagréable impression que les moindres particules d’impuretés s’immisçaient dans les pores de sa peau. Link s’avançât, mais un petit cliquetis sonore l’avertis que quelque chose n’allait pas.

En effet, le passage donné sur un limité cul de sac, les murs étrangement percé de plusieurs trou aussi large qu’un poing, et un tas d’os humain, rongé par le lit d’eau noirâtre et puante au sol affirmât a Link qu’il était tombé dans un piège, trop tard, la porte de bois avait était de nouveau condamnée par les traverses de fer. Un second cliquetis se fit entendre, et des lames aiguisées sortirent des deux murs opposés sur les côtés, avec le réflexe d’un aigle chasseur Link brandit son bouclier sacré pour se protéger d’un côté, mais la vague de lame opposé lui fonçaient toujours dessus. A la vitesse de l’éclair il lancat son boomerang qui lancer sur une trajectoire calculée très précisément, dévia chacune des lames, mais le Maître dut esquiver quelque derniers pics qui n’avait pas été déviés. Déjà une seconde vague de pics s’abattaient sur lui, il se couvât une dernière fois de son bouclier avant d’être tiré d’affaire, il déposa son regard blême sur la multitude d’aiguilles étendues au sol, le souffle court, il y aurait eu assez de lames de metal pour abattre un Behemot dans ce piège ! Mais il n’eut pas le temps de se remettre de sa frayeur, que le sol sous lui se mit à se dérober. Sans accroche a laquelle se rattraper, Link n’eut que d’autre choix que de chuter dans le vide. Tentant de freiner sa chute au parois qui bordaient le trou, il senti sous ses mains glissante de la terre, peu a peu remplaçant la pierre, puis il finit de tomber dans l’eau. Il se relevât, exténua et s’essuya le visage du mieux qu’il put avec le revers de sa manche. Il ramassa son boomerang flottant tout prés de lui, dans le petit cour d’eau il avait allégrement pied, le liquide fétide de couvrant ses bottes que d’une trentaine de centimètres.

Le cour d’eau était longé sur le côté de petites bordures aux secs, et en baladant son regards au alentour, il put discerner sur les murs des grilles de fers donnant sur d’innombrable autres couloir supplémentaires s’enfonçant dans la pénombre. Il pris la sage décision de tirer son épée, la Master Sword de son fourreau, dans un cri de metal sifflant caractéristique d’une rame exceptionnellement bien aiguisée. Puis il dit a voix basse :

-« Navy, tu es là ? »

Une petite lumière blafarde illuminât le visage soudainement rassuré du Kokiri. Il sourit à l’apparition de sa petite fée. La toute petite créature, pas plus hautes que sa main, au cœur nu mais asexué, a la peau blanche de porcelaine, au yeux purs et étincelants comme des diamants, et à la douce chevelure blonde virevolta devant son compagnon Elfe. Link sourit une nouvelle fois. La petite fée déposât vivement un doux baiser sur la joue de son héros, Link gardât le silence, néanmoins rassuré et heureux de enfin voir quelque chose de réellement beau depuis qu’il avait pénétré dans le Temple. Puis il se remit en route, parcourant ce qui ressemblait de plus en plus à des égouts, il dut suivre aveuglement le seul et unique chemin qui se présentait a lui. Puis il débouchât sur une grande cascade d’eau putride. Observant a l’horizon, puis tenta un coup d’œil en contre bas, il se résignât a l’unique solution possible s’il voulait avancer, il fallait qu’il saute dans l’eau une nouvelle fois, au risque de finir couvert de lisier écœurant. Puis Navy apparut soudainement, alors qu’elle avait finit son tour de virevolte insouciant a travers la grande pièce :

-« Regarde la bas Link, il y une corniche avec une porte, tu peux peu t’être l’atteindre avec ton grappin ? »

Fit t’elle. Link sourit une énième fois, réfléchissant a ses conseils toujours avisé, il ne mit pas longtemps a se décider, quitte a tombé dans l’eau, au moins il aurait essayer par un autre moyen de se sortir de ce bourbier. Il rangea son épée, puis décrochât son grappin, déroulant soigneusement la corde, et d’un geste habile et contrôlé lancat le bout de fer a quatre dents a une prise de l’autre côté du trou béant devant lui. Il s’assura que le grappin était bien arrimé, puis s’accrochât et sauta dans le vide. Il freina sa chute qui l’entraîner a toute vitesse sur le mur d’en face avec ses pieds, et enroulât la corde a son bras droit, puis entreprit de remonter la corde jusqu'à la corniche. Mais son périple fut tourmenté.

Link face aux créatures maléfiques...

Des créatures volantes et ressemblant à des gargouilles apparurent, comme rejeter par les murs de pierres noires. Les créatures, au nombre incertain poussèrent un cri infernal et s’envolèrent vers Link, bien décider à en faire leur prochain repas. Link tira a nouveau son épée de sa main libre, et abattu dés le premier coup porté une bête. Tout en essayant de monter le long de son grappin, il devait se défendre contre les gargouilles qui affluaient et l’attaquaient toujours plus vélocement. Sa position n’étant pas des plus confortable, il avait du mal a ajuster ses coups et a se défaire efficacement des monstres qui l’assaillaient. L’une d’elle réussi a s’agrippé a son épaule, lui décochant plusieurs coups de griffes impitoyable, Link dégringolât le long du mur avant de s’accrocher désespérément a la corde, puis l’Elfe puissant dans ses ressources physique transperça la gargouille de sa Master Sword avant de l’abattre sur le mur, la bête tomba dans l’eau en contre bas. Il tranchât de nouveau trois autres bestioles avant de tenter de remonter le mur qui lui semblait étrangement glissant, sûrement du a la fatigue qui lui empoignait les muscles. Au fur et a mesure qu’il continuait son ascension, de nouvelles créatures toujours plus décidé a tuer Link, apparaissaient. Mais ce que le Maître ne savait pas c’est que plus haut, la corde était endommagée, et plusieurs filons sectionnés se détachés du corps de la corde. Bientôt la corde aller lâchée et si Link n’avait pas atteint la corniche d’ici là, il tomberait avec.

Toujours plus harcelé par les monstruosités, Link battait furieusement de son épée, touchant certaines bêtes malchanceuses découpées sur le champ par la Master Sword légendaire, certaine esquivant de peu et repartant a l’assaut la seconde d’après. Puis un groupe de trois monstres semblât s’éloigner avant de se placer devant Link a une distance raisonnable. Les créatures ouvrirent leurs mains, libérant ainsi une boule de feu magique. Link décela une perte d’énergie vitale en eux, il en déduit donc que c’était bel et bien un sort, mais il n’eut pas le temps de réfléchir de plus, prit de vitesse il se cambrât du mieux qu’il put toujours suspendu d’une main dans le vide, les trois sort, des brasier X, s’écrasèrent sur le pauvre Kokiri. Il perdit connaissance, l’épais écran de fumée se dissipa et au moment ou Link réapparut apparemment sans vie, la corde lâchât et l’aventurier chuta inexorablement dans l’immense bassin d’eau…

Azarael semblait contempler quelque chose d’invisible, le regard plongé dans un vide impénétrable. Impassible tel une statue de glace, il demeurait face à un globe de verre flottant dans les airs devant son visage de marbre. Il regarder dedans, et a travers ses éclats semblables a ceux d’un miroir, il pouvait voir le Maître Link, en train de se démener a travers son Temple. Link était un habitué des traversées périlleuse de donjons et autres châteaux hantés, l’endurance dont il faisait preuve, son habilité a se sortir des différentes mauvaises passes qu’il rencontrait et son ingéniosité face a toute les sortes d’obstacles imaginables, effarer Azarael. Soudain, Link fut en difficultés, Aza fronçât un instant le front, plissa les yeux pour ne quitter en aucun cas la scène qui se livrée sous ses yeux. Au moment d’avoir obligé Link à parcourir son Temple pour qu’il lui vienne en aide, comme telle était la tradition, Azarael n’avait peu t’être pas eu réellement idée de la situation. Il ne le savait lui-même pas exactement, ce qui lui était passé par la tête a ce moment. Azarael observait le parcours de Link depuis une petite pièce sombre, renfermée entre un mur unique et ovoïdal. Au sol un large vitrail de verre blanchâtre parsemé de pointe mauve et argentée, au travers on pouvait discerner une sorte de brume épaisse mais très volatile de couleur grise. Rien ne semblait pouvoir donner accès a cette minuscule salle, et pourtant Azarael était bien là, était-ce un de ses tour de magie, ou une simple illusion, ou encore un de ces mystère propres a son Temple, personne n’aurait pu répondre a cette question. Azarael pensif, fut ébranlé par un son lourd, s’intensifiant, a un rythme régulier, une respiration, un grognement, Nosferatu. Le Priant levât les yeux à la voûte de pierre noire qui couverait sa position.

-« Azarael, je doit te parler, rend toi immédiatement dans la salle des Prières. »

Aza hochât silencieusement la tête, ne trouvant absolument pas matière à émettre une objections a la demande de la puissante chimère ténébreuse. Il prit la boule de verre entre ses mains, puis elle disparut comme écrasé entre ses paumes, tout aussi facilement qu’il l’aurait fait avec une bulle d’air. Puis il marchât vers le mur et passât a travers…

Azarael marchait a présent dans un grand corridor, au sol de larges dalles de cristal rosées ou nôtre regard pouvait se perdre dans un vide infini, étrangement effrayant mais tout autant attirant. Il avait l’impression que chacun de ses pas résonant sur les gemmes roses de l’allée crucifiait le silence harmonieux de l’environnement. Il traversât un jardin d’intérieur, aux murs couverts de mosaïque couleur lapis-lazuli, amarante, ou diaprée de fleurs éphémères. Des statues aux regards éteints, remplacé par des joyaux de glace et de feu bordant les colonnades. Ce paysage idyllique où vivaient des magnifiques sortes de plantes aux teintes joviales, contrastés énormément aux égouts pestilentiel et dangereux où se débattait a l’instant Link. Azarael savait de quoi Nosferatu voulait lui parler, où en tout cas il s’en doutait. L’affaire n’était pas simple, et lui aussi avait des obligations à tenir. Nosferatu, de part son état de chimère n’était pas directement concerné par l’ampleur des évènements et leurs conséquences, mais dans ces cas là rien ne l’empêcher d’aider les personnes qu’il voulait a sa guise. Nosferatu savait tous sur les Eternités. Leurs pouvoirs n’avaient aucun effet sur le Roi des Ténèbres, et réciproquement, aucune des chimères ne pouvait véritablement intenter quelques choses face à ses mystérieuses entités toutes puissantes. Azarael contournât le jardin aux milles fresques florales, il crut percevoir des bruits de pas et s’immobilisa. Tout sens aux aguets. Il préférait se persuader qu’ils n’étaient que le fruit de son imagination. Par derrière de lourdes lianes épineuses, une petite porte de bois grinça sur ses gonds lorsque Azarael posa sa main gantée sur la poigné rouillée. Une grande salle s’ouvrait a lui, sur deux étages. Le vaste salon en contrebas du balcon principal, était jonché de sculpture toujours aussi imposante, et paraissant bien plus vivante que celle du jardin. Il y avait un bureau ordonné prêts de la fontaine de marbre crachant en permanence de l’eau claire et fraîche, là ou il flottait agréablement une odeur d’encens et de bois parfumés. Cela ressemblait en réalité a une salle de réception, ou des dizaine de double portes mené a autant de destination différentes s’enfonçant dans le labyrinthique Temple, qui sur el coup avait plus les airs d’un châteaux de familles nobles que d’un Temple de chimère. Des lueurs diffuses et vivaces passaient à travers des baies vitrées ogivales, la pièce était parfaitement éclairée, et pas un bruit ne venait perturber l’équilibre de l’endroit. Azarael descendit l’escalier qui se séparer en deux au sommet, en s’élançant de toute sa taille. Il prit la liberté l’espace d’une seconde d’arrêter sa marche au centre de la pièce, a l’éclat du soleil. Le soleil, cercle d’or sur écrin céruléen, déjà haut dans le ciel, le caressait de sa tiède chaleur. Il se remit presque aussitôt en avant, ouvrant une double porte en grand puis disparut dans un flot d’obscurité, que même l’écran de lumière de la pièce ne pouvait percer.

Azarael avait pénétré dans la salle des Prières. Il s’entretenait secrètement avec Nosferatu…

Pendant ce temps, Link chutait dans les profondeurs obscures du bassin d’eau nauséabondes. Les gargouilles semblaient ne plus être si véloce qu’au début, on aurait même dit qu’elles avaient une sainte horreur de l’eau. Link prit un moment avant de reprendre ses esprits, flottant à la surface de la nappe noirâtre. Il voulut regagner la rive de béton tout prés, la ou dressait une sorte de cylindre a demi ouvert et s’étirant du sol au plafond, et où a l’intérieur demeurait une plaque rudimentaire de fer rouillé avec une appareil ressemblant a un générateur et un tableau de bord. Un ascenseur. Mais l’eau fut secoué par d’étrange vibration abyssales, les gargouilles s’étaient toutes posé en haut de leur perchoir, a contempler la scène en silence, Link braquât son regard d’aigle sur la surface sombre de l’eau, tentant d’y déceler la source des remous. Du fond du bassin, une tentacule s’élançât vers lui, elle s’élevât telle un bras armé, grande de cinq mètre et aussi épaisse qu’un tronc de cocotier de Besaid, mais aussi flexible qu’une ficelle de caoutchouc. Elle claqua sévèrement et a plusieurs reprise la surface de l’eau, éclaboussant sans vergogne le Maître Elfe, qui faisait face maintenant a un Catastrophe. Ce redoutable monstre végétal mutant, disposant de deux paires de mains tentaculaires secrétant un puissant poison paralysant, à la forme ovoïde d’une sorte de cocon à la carapace ultra résistante. Trois large pétales de fleur toxique, et dégagent un gaz nauséeux lorsqu’elles sont stimulées, se déploie sur le haut de son crâne, sa mâchoire, qui la ferrait se confondre avec un animal sauvage, et capable de broyer ses proies avec une facilité déconcertante. Le catastrophe était il y a quelque années, l’une des plus terrifiante créature du Centre d’Entraînement de la Plaine Félicité, mais depuis que ce lieu de combats a était déserté peu a peu par les guerriers de Spira –sans toutefois fermer ses portes-, certains monstres trop encombrant on du être « accueullit » autre part. Azarael a accepter de laisser le Catastrophe errer dans les souterrain de son Temple. Maintenant Link savait pourquoi les gargouilles n’approchaient pas, elles n’avaient pas peur de l’eau, mais plutôt de ce qui se trouver a l’intérieur du réservoir…

La créature fit son apparition, émergeant peu a peu de son antre du fond du bassin. Ses tentacules fouettèrent à l’unisson avant de se précipiter sur Link, bien décider à en faire son prochain repas ! Le Kokiri n’eut pas les réflexes d’esquiver, la poigne de fer se resserrant autour de sa taille, le Catastrophe le secouât de haut en bas avant de le lâcher comme une vulgaire poupée de chiffon, puis la créature abattit le revers de son autres puissant membres sur tout le corps de l’aventurier qui percuta la surface de l’eau…

Link frappât l’eau avec une grande violence, allant même jusqu'à éclaboussé allégrement les quelques gargouilles imprudentes qui se tenaient trop prés, et s’enfuyant en poussant de petits cris suraigus très désagréables. En se débattit pour revenir a la surface, et se forçat a avaler une grande bouffer d’air avant de reprendre ses esprits le plus rapidement possible. Il ne s’était absolument pas attendu à voir un Catastrophe dans un Temple de chimère, qui pour le coup pouvait facilement passer pour un château hanté abandonné par tout, sauf bien sur par les créatures les plus vils et écœurante que puissent compte Spira ! Mais qu’a-t-il pris a Azarael de garder un tel monstre dans les entrailles de son Temple !

Link jeta un furieux coup autour de lui, mais son visage redevint calme, rassuré. Navy avait disparu, et c’est ce qu’il aurait voulu le plus au monde a l’instant, il ne tenait assurément pas à ce qu’elle soit blesser dans ce combat, et il pouvais très bien ce débrouiller seul. Puis il braqua ses yeux félin, plein d’une étincelle de vitalité débordante sur le monstre végétale qui tendit ses lianes. Une fois encore Link fut agrippé à la taille, mais sans hésiter il tira sa Master Sword !

-« Oh non sale bête, ça va pas ce passer comme ça ! »

Cria t’il, sans flancher ! Extrêmement sur de lui, il brandit son épée étincelante malgré la pénombre qui enveloppait ces sinistres lieux, et il trancha sur la liane qui le retenait. Aussitôt le Catastrophe lâchât prise, et Link chuta. Avec une vitesse surprenante, Link exécuta l’une de ses techniques spéciales de combat, le Spiral Sword ! Il tourbillonna dans les airs dégageant de grands souffles d’air qui déséquilibrèrent le monstre. Avec agilité il posas pied sur le sommet du crâne de la bête et sans attendre enfonçât jusqu’au pommeau sa lame dans la chair purulente de la plante carnivore. La créature mutante se débattit avec la force d’un colosse, se balançant de gauche a droite et éructant des bruits bestiaux de douleur, ses hurlements inhumains de monstre enragé raisonnant dans toute la sombre pièce. Link eut du mal à garder l’équilibre sur son promontoire de fortune, resserrant sa poigne sur la poigné de sa fidèle épée au tranchant brillant comme la lueur d’une lune dans le noir.
Link toujours très assurer, ce permis une petite brimade!

-«Bouge pas trop comme ca, c'est comme chez l'dentiste ca fait plus peur que mal!!»

Le Catastrophe battait rageusement l’air de ses multiples griffes élastiques, il finit par faucher le Kokiri qui tombât à la renverse, sa Master Sword toujours planté dans le volumineux crâne de son adversaire ! Habile comme un chasseur félin, et tout en tournoyant en l’air il brandit son boomerang qu’il lancat vers la créature. Ce bout de bois recourbé et décoré de mystérieux motifs, d’apparence bien frêle, filât a la vitesse de l’éclair, laissant un filet de flamme magique sur son chemin, et d’une précision diabolique frappât la plante en plein milieu du front, puis revint la frapper sur le côté de la tempe, puis une autre fois, et encore une autre ! Link, dans l’eau, rejoignit le plus vite qu’il pu la berge, tandis que son boomerang, ayant fini sa danse mortelle, et laissant la plante abattue de la frénésie de coups qu’elle venait de recevoir, revint sans sa main. Mais il en fallait bien plus que ça pour tuer un Catastrophe, elle repris bien vite le peu d’esprit qu’elle avait et fouetta l’air de tout ses membres gélatineux. Link dut esquiver plusieurs coléreux coups de griffes tout en essayant d’élaborer un plan pour reprendre possession de son épée.

Observant les alentours d’un œil alerte, il aperçu un tas de chaînes pendant du plafond, la plupart rouillé et ayant l’air très peu sure. Il contempla la surface de la pièce et al position du monstre, puis lorsque ce dernier écrasa sa griffe avec une force monumentale sur le mur derrière lui, il prit une décision. Il s’accroupis un instant, effleura le côté de ses bottes, sur lesquels apparut des ailettes de plumes blanches et flamboyantes. Les légendaires bottes de Pégase ! Link bondit avec une rapidité effarante, son agilité décuplée par ses fameuses chaussures. Il sauta et prit appuie sur le mur, puis marchât un court instant a même la paroi verticale ! Il rebondit avec vélocité et attrapa une des chaînes, puis emporter dans son élan il s’élançât sur le monstre. Il tendit sa jambe et assena un virulent coup de pied au passage, non pas à la bête, mais sur son épée planté au sommet de la gueule de la plante. Celle-ci décolla, virevolta et retombât dans la main de son propriétaire, comme irrémédiablement attiré par l’Elfe. Le mouvement de rotation de la chaîne calculé par l’ingénieux Maître, l’amena comme il l’avait prévue à son point de départ, filant a vive allure, il levât sa Master Sword, et tranchât.

Un nouveau hurlement de douleur retentit, Link avait sectionné un des griffes de son opposant ! Il lâchât prise et retombât agilement sur la berge de béton, il levât son épée devant son visage perlant de sueur, prés a se défendre. Ses yeux débordant d’une hargne féroce et surnaturelle, braqué sur l’immondice qu’il affronté. Les sens en éveil, il se souvint des innombrables déchet de l’enfer même qu’il eu l’occasion d’occire lors de ses aventures. Et cela faisait maintenant un bout de temps qu’il n’avait pu ressentit cette adrénaline qui poussait son talent et son instinct de survie jusqu’au paroxysme. La bête hurlât, les murs tremblèrent, les gargouilles en paniquent s’envolèrent en désordre, cherchant désespérément une bonne cachette. Link serra la mâchoire, ses deux mains gantées fermement accroché à sa légendaire arme. Il eu comme un sursaut, une brise douce vint lui balayer les cheveux, et une intense vague d’énergie s’échappa de son corps. La Master Sword flamboyât de mille feu, resplendissante, sa lame de metal indestructible s’était soudainement enflammée ! Link esquissa un sourire narquois.

-«Viens te battre sale monstre !! »

Grogna t’il…

Le Catastrophe fixait sinistrement le petit aventurier de ses yeux aveugles. En effet, la bête avait finie par souffrir de cécité inguérissable à force de résider dans ce lieu si dépourvu de la moindre lumière. Mais il ne fallait pas si fier, elle avait appris à surdéveloppé ses autres sens, tel un chasseur surnaturel, vorace comme le pire des carnassiers. Son membre tranché de presque deux mètres de long, suintait un liquide visqueux, verdâtre et légèrement luisant dans l’obscurité, dégageant une soudaine odeur de pourriture des plus répugnante. Son autre bras s’agitât étrangement, comme secoué de spasme pré mortuaire, sur le bout de ses griffes, tel des lianes parasites de couleur grisâtres, s’effilât d’autres « doigts », par dizaines. Tous long de prés d’un mètres, ils se mirent tous en contact, se regroupèrent, s’enroulèrent l’un sur l’autre, afin de créer un lien aussi épais qu’une corde d’arrimage que l’on pouvait voir au port de Luca. Le lien s’enroulât autour de la griffe, formant peu à peu un amas de chair putride, à la forme grossièrement interprété d’un poids végétal. Pour arranger le tout, des pointes, comme celles des roses rouges de Kilika, mais quelque trente fois plus grosses celle-ci, poussèrent sur toute cette forme de poing destructeur.
La bête poussât comme un cri de satisfaction. Link frissonnât.

Le Catastrophe lançât son poing épineux de toute la force de son membre, qui percuta le mur avec une grande violence, le mur ne put résister a cette charge et un tas de briques s’effondrât, manquant d’écraser le Kokiri. Sans attendre la plante carnivore relançât son poing tel une masse au bout d’une chaîne, celui-ci balaya la pièce à grande vitesse avant de percuter le mur, passer a travers ce mur et emporter Link avec un amoncellement de rocs lourds et encombrants ! Link vint s’écraser sur le mur opposer, tandis que les rochers finissaient par lui tomber dessus, lui écrasant le visage au sol. Le Catastrophe, emporté dans son élan de barbarie frappât de toutes ses forces dans un tas de rocailles qui finit leur folle course sur le pauvre Link…

Les gargouilles sifflaient, crissaient et hurlaient de leur voix inhumaines, flottaient dans les airs comme si il effectuait une danse funéraire qui exprimait leur joie de voir l’Elfe se faire tuer. Un braillement du Catastrophe s’empressa néanmoins de calmer l’assistance bestiale. La plante mutante, n’en pouvant certainement plus d’attendre et voulant a tout prix étancher sa faim insatiable, fit apparaître une énième liane grises et dur comme le fer, mais toujours aussi élastique, pour s’emparer de sa proie. Link fut soulevé sans ménagement par la jambe, son visage tuméfié, le haut de sa tunique déchirée au niveau des manches, d’habitude d’un vert éclatant mais désormais crasseuses et humide, bardée de tache de boue et de sang épaissis par les résidus de rocher…Il tenait encore fermement sa Master Sword en main, plus un réflexe qu’autre chose, puisque au vu de sa lame qui avait abandonné ses flammes magiques, il était évanoui, ou peu être même, mort…

Le monstre se préparait à déguster son repas, éructant de temps a autre de faible cri comme pour exprimer la joie toute relative qu’il ressentait d’avoir obtenue sa pitance après tant d’effort. Soudain, une vive lueur blanche apparut devant la bête, entre elle et Link. Une vive lueur qui se matérialisa peu a peu en une sorte de minuscule petite créature humanoïde, Navy ! Sans peur, elle brandit fièrement les deux paumes vers le monstre qui se préparait déjà à l’avaler de sa gueule énorme sertie de centaines de crocs ! Un rayon de lumière s’échappa des fines mains de la petite fée, s’écrasant sur le visage horrifiant de la bête qui lâchât Link, plus sur le coup de la surprise que sur le coup de la douleur. Link retombât lourdement sur un pic rocheux qui se soulevait au-delà de la surface de l’eau, Navy se précipita vers lui aussi vite que ses petites ailes translucides pouvaient la lui permettre. Elle survola à plusieurs reprises le visage de son compagnon, déposant au passage un doux voile de paillettes multi couleurs et au son crépitant. En un instant, Link reprit conscience, ses blessures les plus graves comme la coupure qui lui lacérait le bord du visage, parfaitement guéries.

L’aventurier Elfe se relevât prestement, l’épée haute, sous les yeux aveugles, mais qu’on aurait pu croire effarés de la créature. Navy avait une nouvelle fois disparue après avoir porté secours à son ami de toujours.

Les gargouilles, une nouvelles fois ne tenaient plus en place, sur excités, elles tentaient encore de s’échapper ou de se dissimuler par n’importe quel moyen, le Catastrophe braya tout le désespoir qui l’envahit. Puis finalement, son bras unique au boulet colossal se submergea dans le bassin noirâtre, tandis que la gueule du monstre se replier sur son corps, les pétales dégageant en permanence un gaz nauséeux couvrirent la bête blesser, et format rapidement une coquille qui malgré les apparences était très solide ! Par les pores de la carapace, exsudait un liquide verdâtre, au teinte noire comme l’eau du bassin, et malodorant toujours autant d’une façon absolument infecte, le Catastrophe était en train de purger son système sanguin en rejetant toute les bactéries que son plasma mutant contenait et par la même occasion essayer de se guérir a son tour, c’était sûrement le moment d’en profiter !

Autre part dans le château, Azarael, aux yeux de glace et à l’allure toujours aussi soignée, contemplais pensivement la scène à travers un miroir magique. Dans le reflet du miroir, soutenu par un cadre en bois verni et sculpté avec la plus grande précision, n’apparaissait que son reflet, mais il y avait bel et bien quelqu’un d’autre derrière lui, quelque chose…
Un aspect difforme de bête à corne, se tenant sur deux membres, grand de plus de deux mètres, et avec une paires d’ailes rappelant les diables des contes et légendes d’autrefois…

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