Drame... [PV Frank]

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Plongé dans une claire pénombre écorchée par les voiles rosés du matin, Bevelle s’éveillait peu a peu, silencieuse et impassible, telle une statue de pierre qui n’avait pas fléchi depuis des millier d’années d’existence. La clinique où était hospitalisé Frank se dressait au milieu d’un parc boisé. Tout de blanc de marbre, au formes rondes et lisses, et faisant partie de l’un des bâtiment de Bevelle les moins élevés, s’étendant sur trois étages. Debout le dos contre un arbre offrant l’ombre de ses feuillages face au soleil déjà présent, Lezo contemplait la chaussée luisante qui zébrait les reflets des chétifs halos de lumières de l’astre du jour. Le visage caché par son col de tunique blanche, il était resté là depuis quelque heures, impassible au moindre mouvement alentours, à observer et à analyser les auras qui se présentait a sa perception hors du commun. Il n’avait pas quitter de l’esprit celle de sa cible, le Saïyen Frank, présent dans le bâtiment a quelque centaine de pas de sa position. Il avait déterminé sa capacité exacte de combat, son état, et avait même réussi a évaluer la plupart de ses actes quotidiens dans la clinique, le plan que le chef suprême d’Eternam Rosae lui avait demandé d’élaborer pour attenter a la vie du Saïyen, commençait a se dessiner nettement dans son esprit machiavélique. Une vague brise d’air froide souffla sur l’ensemble du parc, et dans une légère nappe de brouillard grisâtre apparut Genjuro Samasaki, le samouraï le plus puissant de Spira, et second sous chef d’Eternam Rosae. Dressé comme un piquet, le torse de moitié couvert par une simple étoffe de couleur rouge éclatant, les cheveux lisses se baladant nonchalamment sur le dos, d’un œil perçant il observa a son tour les alentours comme si il cherchait lui aussi a dresser une tactique pour accomplir son objectif. Le charbon de ses yeux semblât fracasser le mur de la clinique auquel il avait décidé de ce fixer, puis il fit un signe de tête a l’adresse de Lezo, ce dernier répondit de la même manière, tout aussi sinistrement.
Genjuro dégagea le pan de tunique attaché a sa taille pour en dévoilé son sabre, Magoroku, rangé dans son fourreau d’ébène décoré de fil d‘or et de motif étrange. Lezo ajusta son col, et ils se mirent tout d’eux en route.

Après avoir parcouru instinctivement les couloirs de la clinique, comme si ils savaient parfaitement ou se trouvait Frank, ils arrivèrent au second étage. Les corridors étaient calmes et vides, pas un bruit ne venait perturbé la douce quiétude des lieux, et les délectable rayons ambrés du soleil de l’aube filtraient a travers les rideaux de soie des larges fenêtres. Deux jeunes femmes en blouse blanche, avec un badge d’employée de la clinique accroché à leur veste, apparurent sans un son. Lezo hochât indiscernablement la tête lorsque son regard glacial croisât les leurs, leur faisant comprendre qu’il n’avait pas besoin d’aide. Les deux tueurs s’écartèrent vers le fond de la galerie alors que l’une des nurses faisaient remarqué à sa collègue les yeux étrangement vides d’émotion de l’un des hommes qu’elle avait croisé…

L’adrénaline montât d’un cran, Lezo déposa la main sur le manche de son sabre, tandis que Genjuro l’arracha de son étui dans un crispant son de metal effilé, un sourire malsain se dessinât sur ses lèvres, et une lueur maléfique éclairât férocement le fond de ses yeux. Les deux comparse se contemplèrent une dernières fois avant que Genjuro n’ouvre la porte d’un virulent coup d’épaule, il braqua son sabre devant lui, puis se préparât a planté sa lame dans la couche…mais se rembrunit aussitôt. Son sourire malveillant laissât place a une bouche bée, Lezo pestât en voyant la pièce vide. Sans perdre un instant il fit le tour de la chambre pour s’assurer que ce n’était pas un piège, mais il ne put que constater l’évidence de son échec, son premier depuis longtemps, Frank n’était plus là. La fenêtre était entrouverte, laissant passer un léger souffle matinal de toute fraîcheur dans la chambrée. Il ne mit bien sur pas longtemps avant de comprendre que le Saïyen s’était échappé il y a quelques minutes. Lui aussi avait sûrement ressenti depuis un bon moment la présence de Lezo, malgré toute la discrétion dont il avait fait preuve. Il se dit qu’il avait commis une erreur, et que peu t’être avait t’il sous estimer le grand General de Spira. Mais Lezo n’était pas un combattant du genre a se laisser abattre par un déboire, et lâchât faiblement son regard s’échapper sur l’horizon de l'aurore.
Genjuro rangea son katana visiblement a contre cœur et croisa durement les bras, la colère de ne pas pouvoir se battre, toujours battant furieusement au creux de ses tempes, sa gorge serrée. Frank n’était qu’un lâche pensât t’il, mais qui n’aurait pas fuit devant deux membres si puissant d’Eternam Rosae, et force est de constater que même Frank aurait pas pu en réchapper, ou s’en serait très mal sorti. D’autant plus que ses fabuleux pouvoirs s’étaient vu entraver par sa maladie toute récente, et que son esprit guerrier et impétueux avait été quelque peu ébréché par toute les circonstances de ce qui se passé actuellement sur sa Spira bien aimée. Genjuro finit par s’avancer et sa voix grave résonna dans la chambre déserte :

-« Que faisons nous a présent ? »

Lezo se retournât, tiré e ses lointaines pensées. Sans laisser transparaître une émotion quelconque sur son visage, il répondus fermement a son compagnon :

-« On fait comme il était prévue de faire, si Frank désire que d’autre meurt pour lui alors qu’il en soit ainsi. »

Genjuro esquissa un nouveau sourire empli de malséance. Il avait bien comprit ce que Lezo sous entendait, mais ce dernier confirma d’une voix glaciale et déterminée :

-« Détruit cet endroit. »

Genjuro resta là comme si il n’avait rien entendu, il augmentait son aura qui devint flamboyante autour de son corps musclé. Très vite même une personne normale aurait pu ressentir la pression spirituelle ambiante, et quelqu'un qui n’avait pas l’habitude de sentir de tel forces, se serait trouver affolement angoisser et abattu par le dégagement conséquent de puissance du samouraï assassin. D’abord les carreaux de tout l’étage volèrent en éclat d’emblé, un puissant vent chargé d’énergie malfaisante soufflât à travers le bâtiment, les appareils électroniques se déréglèrent, la panique montait en flèche parmi les patients et les employées de la clinique. Les murs se fissurèrent, certain s’effondraient peu a peu, le regards de Genjuro, semblable a une bouche de volcan en éruption, continué de luire d’une irradiation effrayante. Il levât son index et son majeur collé entre eux vers le haut, et éructa un cri sec et puissant.

-« KAAII !! »

Et ce fut le second étage ou se trouvaient les deux tueurs qui explosa littéralement, puis le bâtiment entier dans une déflagration impressionnante, des centaines d vies innocente s’étaient éteinte tout a coup, leur hurlement de douleurs et d’épouvante, brouillés par l’explosion résonnant encore a travers toute la capitale. Une horreur sans nom et indescriptible se trouvait désormais a l’endroit ou auparavant se dressait une clinique, le brasier de la détonation prenant très vite possession de jardin boisé environs. Une nouvelle fois le trouble s’était emparé de Spira comme un cobra plantant ses crocs venimeux dans la gorge d’un enfant sans défense…

Lezo et Samasaki avaient quitter les lieux, laissant une menaçant trace de leur évident passage ici…

Frank se réveilla une fois de plus en sursaut, tremblotant comme une feuille dans son lit, enfin il été temps. La présence qu’il n’avait cessé de surveiller s’était mise enfin en mouvement. Augmentant peu à peu sa présence malveillante, elle était accompagnée d’une autre aura maléfique et profondément belliqueuse. Il n’y avais pas de temps a perdre, Frank avait longtemps réfléchi a la question, et avait évaluer toute les possibilité et penser a toute les conséquences, toute les finalités de ses actes, et en était arrivé a une conclusion évidente, il allait se faire massacrer si il faisait face au deux assassins qui étaient a sa poursuite ! Plusieurs fois son tempérament téméraire et combatif avait risqué de prendre le dessus, mais a chaque fois la raison l’emporter, et Frank préférait se convaincre qu’il serait plus utile à Jecht, vivant que mort. Il essayer de s’arracher a l’esprit ce sentiment de lâcheté en tentant de se faire comprendre a lui-même que ce n’était que partie remise. Il se leva d’un bond, c’était encore l’aube qui dévoilé ses doigts lumineux sur la cime azurée du ciel de Bevelle. Sans bruit il revêtit un simple t-shirt blanc et un pantalon de toile ample et sombre, puis ses bottes de combats. Ca y est, les deux assassins étaient dans le bâtiment, les secondes étaient comptées, plus le temps de tergiverser, il ouvrât en grand la fenêtre, ne prit certainement pas la peine d’arranger l’état de sa couche et s’envola dans le ciel illuminé du soleil de l’aurore. Sa mâchoire se serra, quelques minutes plus tard il devinait la réaction des deux tueurs, et ressentais la tension qu’il éprouvait avant de commettre leur crime, et qui était redescendu subitement, laissant place à un inquiétant silence spirituel.
Il devait rejoindre Jecht au plus vite, Squloud était partie la veille vers Luca pour tenter de retrouver les membres d’Eternam Rosae, et Link était parti travers Spira défendre ses compagnons. Il ne savait pas encore exactement ce qu’il aurait à faire, mais la guerre avait été ouvertement déclarée cette fois ci en attentant à la vie du chef des armées.
Mais un vent puissant le tira de ses pensées. Il ressentit aussitôt une vague d’énergie maléfique tout a fait stupéfiante, suivi d’une déflagration sans précèdent, visible a plusieurs centaines de lieux d’ici ! Cela ne pouvait être un accident, Frank se sentit désarçonner, ses yeux se voilèrent de rouge. Il eut l’impression que sa poitrine oppressée était sur le point d’exploser. Il crut alors que jamais il n’atteindrais le Siège des Maître, abattu par la culpabilité et la profonde tristesse qu’il éprouvé. A demi conscient, il crut entendre les voix de centaines de pauvres personnes innocentes hurler, comme pour lui demander de l’aide, qu’il n’était pas a même de donner. Noyé dans un flot de sentiment négatif, sa respiration s’emballât, ses puissants membres tremblèrent à l’unisson, puis il se laissât tomber lentement vers le sol, et marchât…

Il aurait voulu hurler de colère, protester contre sa lâcheté, ou pouvoir remonter le temps et faire face aux deux guerriers, mais au lieu de ça il ne pouvait que se morfondre sur sa décision en acceptant que ça ai coûté la vie a des centaines de citoyens auxquels il avait assuré paix et protection. Abasourdi, il demeura un long moment dans un état de stase inquiétant, marchant là ou ses jambes cotonneuses le menaient instinctivement. Les griffes sans pitiés de l’effroi labourèrent son esprit et déchirait son estomac, son sang se gela, et la folie commençait à tambouriner sur le sommet de ses tempes bleutées, contrastant avec le teint pale qu’il venait d’adopter. Un terrible effort de volonté ramena le Saïyen à un semblant de cohérence dans cette débâcle intérieure, il rassembla tant bien que mal le troupeau de ses pensées dispersées, disloquées et bredouilla :

-« Je suis désolé… »

Espérant que tout aller s’arranger sur le coup, espérant que toute ces malheureuses victimes allaient l’entendre et regagner le monde des vivants. Ses jambes s’arrêtèrent presque automatiquement, il avait pénétré dan un petit parc très calme et très reposant, des allées de dalles blanches reposaient au sol. Des groupes d’arbustes et d’arbre s’étendaient ça et là, et une petite fontaine à l’eau claire et fraîche se dressait à l’ombre des feuillages verdoyants. Frank tournât la tête, et tombât a genoux, devant les deux statues commémoratives de Dingo Egret et d’Aquila, les deux puissants Makina au service de Jecht, garants de la paix et de la justice.

La tristesse et le désamparement de Frank...

Il restât assis devant les deux Héros de Spira, la tête enfouie entre les genoux, les mains irritées s’entremêlant comme pour essayer d’attraper quelque chose d’imaginaire…

Le repos par méditation de Jecht continuait toujours. Plongé dans une plénitude physique et mentale exeptionnelle, le maître de Yevon demeurait figé tel une statue qui semblait bien se complèter avec les deux stèles auprès de lui. Le vent léger ne semblait pas l'avoir quitté depuis la veille, comme si c'était lui qui l'atirait pour offrir une sensation de bien-être à ceux qui demeuraient à ses cotés ou qui souhaitaient lui adreser la parole. Ocuupé par la notion du vide, il ne pensait d'abord tout ce qui lui donnait des nausées, comme la guerre, les êtres maléfiques, ceux qui lui avaient enlevé des choses chères à ses yeux... Puis, tout a coup, il se forçait à penser au bonheur malgré la profonde faille générée par le négatif. Ses aventures, son combat contre son "frère", son mariage, ses matchs de Blitz, sa passion pour son peuple... Tout le faisait désormais baigner dans une étendue de bonheur à son état le plus doux. Et enfin, Jecht parvenait à l'état de nul, du vide, du néant. IL ne pensait à rien, ne ressentait plus rien, n'était plus rien. Seul son son corps semblait subsister, sans rien à l'intérieur, comme une coquille vide.

Cet exercice avait duré toute la nuit. Ces périodes de vide constituaient également un état de sommeil bienfaiteur. Mais au moment de l'aube, il fut contraint de se réveiller en quasi-sursaut. Une explosion dans la ville de Bevelle avait troublé sa quiètude. Son visage, qui n'affichait aucune expression, devint subitement sérieux, voir presque inquiet. Mais ce ne fut pas une raison pour qu'il se lève en trombe. Au contraire, il prit son temps pour prendre appui sur le sol et de soulever son corps aussi puissant qu'une colonne et aussi dur qu'un bloc de roche. Il se retourna, et marcha tranquillement jusqu'au rebord de ce parc construit en plein air a plusieurs centaines de mètres du sol. D'ici, il pouvait voir toute la ville. Tandis que ses cheveux traversèrent la surface de son visage jusqu'a s'élancer dans le vide avant de flotter et de danser au rythme de la brise, à l'instar de ses vêtements, Jecht observa l'ensemble de Bevelle afin de trouver d'ou provenait ce bruit sourd. Cela ne fut pas difficile à trouver. Une colonne de fumée s'élevait dans un des nombreux parcs de la cité. Déja les alarmes retentissaient dans toute la ville. C'était encore un attentat. Probablement cette nauséabonde Eternam Rosae...

Jecht retourna alors aux deux statues. Quelle ne fut pas sa surprise quand il aperçut Frank, son général, son "frère", replié sur lui-même, semblant agoniser de douleur et de tourments, devant les statues des deux anciens généraux tombés au combat... Encore une fois, Jecht aurait pu courir à son encontre. Mais il se contenta de marcher tranquillement, de nouveau. Une fois face à son frère, il plia ses genoux afint de soutenir son corps au dessus du sol tout en étant à la hauteur de Frank. Il posa alors sa main sur les mains malades de son ami. Elle cherchaient quelque chose d'imaginaire, elles trouvèrent quelque chose de réel. Les mains de Jecht. Au moment ou Frank releva la tête, Jecht prit soin de le fixer dans les yeux d'un air tout a fait calme et serein, même s'il fallait avouer que la peine qu'il ressentait du coeur de son frère faillirent le faire tomber à l'instant ou il avait posé sa main sur les siennes.

" En voila une façon de réagir, mon frère... Alors si tu es ici, c'est que c'est l'Hopital dans lequel tu étais soigné qui vient d'exploser... Je comprends ton désarroi. Mais je croyais que la souffrance tait ce qui te faisait avancer dans la vie, aurait-tu oublié ce mode de vie ? Dans un sens, je me réjouis... Mais d'un autre coté, ce style t'avait apporté un courage et une détermination sans précédent. Ou est passé le général que tout le monde idoleâtre, le grand Frank, le survivant des sayans ? Allez, relève-toi, mon frère, reprends tes esprits. Je vais t'y aider. "

Comme convenu, il employa sa force pour soulever son ami comme s'il ne pesait pas plus lourd qu'une chaise en premier lieu. Puis il se cala contre lui, avant de lui servir d'appui pour rester debout. Ensemble, ils retournèrent au rebord du balcon. Ils assistèrent de nouveau a la catastrophe... Mais Jecht était toujours calme, empli de sérennité.

" C'est Eternam Rosae qui a fait ça, n'est-ce pas, Frank ? Tu ne savais pas qu'ils en viendraient a détruire le batiment, sinon tu serais resté la-bas... Je te connais bien, c'est ce que tu aurais fait. Ne culpabilise pas. Même moi, le grand Maître de Yevon, ne peut empêcher des vies de s'éteindre. Si ta quête personnelle est de protéger tout le monde sur Spira, attends-toi à une éternelle déception de ce genre. Tout le monde sait que tu fais ton maximum, même a travers la maladie. Il n'y a pas un instant ou tu es obsédé par la sauvegarde de Spira. C'est pour cela que les gens t'aiment. Et c'est probablement pour ça que l'on m'aime aussi. Tiens, pose-toi la. "

Jecht l'aida à s'asseoir sur le rebord, qui était assez large et de ce fait assez éloigné du vide en vérité. Une fois cela fait, le grand maître joignit ses deux mains pour faire craquer ses articulations. Son aura légendaire commença alors à se développer. Une brume orange commença à l'envelopper avant de partir de façon rapide vers le ciel.

" Comme tu n'es pas en état de combattre, tu vas me servir de juge de combat. Je vais les affronter, et à la fin tu me donneras une note pour évaluer mon niveau durant la bataille, ca marche ? Reste ici mon pote, et laisse-moi leur foutre une sacrée raclée pour l'atrocité qu'ils viennent de commettre. Si on ne peut empêcher des vies de partir, on peut au moins les venger. Je vais appliquer cette doctrine de ce pas. Regarde bien, mon ami, si tu aimes toujours le combat, tu vas être servi. "

Jecht monta alors sur le rebord et s'approcha de plus en plus du vide. Avant de partir, il se retourna vers Frank et lui lança un clin d'oeil tout en lui montrant un signe du pouce. Enfin, il s'élança du haut de ce balcon, se laissa tomber sur quelques dizaines de mètres avant de partir telle une flèche en direction du parc. Frank lui avait apprit la danse de l'air il y a de cela quelques années. C'est pourquoi il survolait la cité tel un faucon protègeant son territoire. La population l'aperçevait, et peu à peu, les cris de joie se firent entendre dans toute la ville et parvint même jusqu'au oreilles du maître tellement l'ampleur était grande. Cela constituait une bonne préparation au combat. Quoi de mieux que de savoir que tout le monde était derrière soit et encourageait à la victoire... Le coeur de Jecht se gonfla de sensation positive, lui faisant esquisser un sourire prononcé.

Enfin, il atteignit le lieu ou la bataille ferait rage. Il se posa de façon très douce, même si la brise légère l'accompagnant habituellement se transforma en une sorte de tempête. On avait l'impression qu'un hélicoptère se posait a coté du batiment en flamme, ce qui eut pour effet de dissiper quelques une des nombreuses flammes infernales remplaçant désormais l'établissement. Même une fois posé, ce vent violent ne se dissipa pas. Et de plus, l'aura de jecht continuait d'augmenter. L'énergie orange ne l'avait pas quitté,et désormais la fumée était devenue une véritable aura de combattant. Comme si le maitre était équipé d'un manteau aussi brûlant que l'enfer et aussi brillant qu'un soleil. Le calme disparut soudainement de son esprit pour laisser place à une rage sans borne. Il écarta les jambes et les bras avant de resserer ses mains de titan:

" MONTREZ-VOUS ! VOUS CHERCHEZ L'AFFRONTEMENT, VOUS ALLEZ L'AVOIR !! VENEZ VOUS MESUREZ A MOI DIRECTEMENT, QUE JE PUISSE EN FINIR AVEC VOUS ! "

Le terrain d'herbe sous ses pieds finit par céder sous le poids d'une telle puissance, et une sorte de cratère se forma sous son corps. C'était désormais le souverain de Spira qui passait à l'action contre Eternam Rosae... Les malfrats seraient-ils de taille contre lui ?

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Il y avait déjà les secours d’arriver, un tas de gens s’était pressé autour des ruines et du brasier incandescent, jusqu'à l’arrivé acclamé par de vive encouragement du souverain sacré de Spira, Jecht. Son aura était imposante, elle englobait les environs d’un voile protecteur offrant réconfort dans les cœurs meurtris, sa présence était incontestée et suffisait à redonner espoirs aux assistants de la tragédie. Même le feu infernal semblait reculer devant lui. Lezo sourit intérieurement, se disant que finalement, il n’était pas trop tôt ace que le fameux Jecht fasse son apparition. Après tout, le chef suprême en avait principalement après lui, l’élimination de ses amis et fidèles combattants ne faisait partie que des préliminaires, et Lezo se plaisait a considérer ses assassinats comme utile, a défaut d’être intéressant. Lezo n’accordait que peu d’importance au vie auxquelles il devait mettre un terme, tant que cela entré dans les idéaux de Eternam Rosae, bien qu’il n’ai jamais avouer s’y attaché pleinement, il était assez évasif a ce sujet. Il n’était pas visible des passants, lui et Genjuro avait disparu, mais observer a quelque pas d’ici les répercussions de leur attentat, en réalité Lezo avait demander a Genjuro juste avant de rester ici un instant, il espérait voir accourir Jecht ou Frank. Mais s’attaquer au roi n’était pas prévu au programme minutieusement conçu par cet esprit dérangé. Qu’importe, le chef suprême serait débarrassé de cette tache et son règne n’en viendrait que plus vite. Il hochât la tête en direction du samouraï situé prés d’un renfoncement dans une petite ruelle en parallèle du tas de vestige ou brûler le brasier ardents. Puis il apparut en compagnie de Samasaki, chacun se situé d’un côté du lieu bondé de monde.

Genjuro, comme à son habitude lorsqu’il avait l’occasion de libérer sa rage intérieure et assouvir ses pulsions meurtrières, esquissa un sourire charogne. Il dévoila son corps titanesque en enlevant d’un geste large son étoffe rouge, puis arracha son katana de la protection de son fourreau, faisant crier le metal d’un hurlement de tueur. Lezo tira a son tour son arme, une magnifique lame lourde et épaisse mais maniable et meurtrière, dégageant des arc de foudre bleutée et crépitant. Le vent se levât comme auparavant lorsque Genjuro avait fait exploser la clinique, l’aura des deux guerriers augmentait brutalement, se mêlant l’une a l’autre dans un déferlement d’énergie incroyablement oppressant. L’assemblé remarquèrent la présence menaçante des guerriers, la panique reprenait de plus belle, tous s’écartèrent comme si on leur avait donner un ordre alors que rien n’avait encore était prononcé, mais le simple regard perçant de Lezo avait suffit a leur faire comprendre que sil il ne voulait pas mourir, il devrait s’éclipser au plus vite. La voix extra porté par la magie de Lezo, déterminée et inflexible s’élevât :

-« Jecht, enfin nous nous rencontrons, tu voulais nous combattre, alors nous voilât, nous allons comme tu le désire savoir qui est le plus fort ! »

Les deux guerriers d’Eternam Rosae levèrent leurs armes au dessus de leur tête à l’unisson. L’environnement se figea, les muscles de Genjuro furent comme l’espace d’un instant tétaniser, les yeux de Lezo froidement fixé sur Jecht, tandis que leurs lames vrombissaient d’une puissance malsaine. Lezo fit tournoyer son épée dégageant un tonnerre d’énergie magique, Puis effectua un tour sur lui-même avant d’effectuer un fabuleux bond d’un agilité surprenante, déchaînant du même coup toute l’énergie accumulé dans son sabre.

Le trait d’énergie foudroyante se précipitât vers Jecht, une puissance effroyable fut libérée arrachant le bitume au sol. Genjuro lui bondit vers le haut avant d’effectuer un large fauchage de son sabre, dégageant a son tour un rayon d’énergie rougeâtre qui pourfendant le ciel avant de s’abattre en direction de Jecht.

Ils apparurent enfin devant lui. Deux membres de cette maléfique organisation qui posait tant de problèmes au souverain... La rumeur disait qu'il étaient capables de rivaliser avec les plus grands guerriers de Spira, comme le petit Soroxas... C'est pour cela que depuis peu, Jecht s'adonnait à des exercices de méditation. Dans le calme le plus total, on parvenait toujours à trouver la solution à ces problèmes. La solution commençait peu à peu a s'éclaircir dans son esprit. Voila que deux membres, probablement deux chefs vu la force qu'ils dégagaient, attaquaient directement Jecht de front. Il fallait du culot pour ça ! Voir même de la folie... En l'attaquant, ils déclaraient la guerre contre lui et contre Spira toute entière. Comment osaient-ils être aussi inpassibles devant cette planète dont ils foulaient le sol de leurs pieds sales à chaque instant ? Comment osaient-ils attaquer la cité du siège des maîtres directement ? Croyaient-ils vraiment pouvoir écraser le système et Jecht d'une façon aussi simple ? Jecht en avait conclut depuis bien longtemps qu'il fallait se méfier d'eux au plus haut point, et qu'en cas de combat, aucune restriction était à proscrire.

Ce calme, qui était devenu au fil du temps l'atout principal du maître, se changea en rage intense, mais qu'il semblait encore contrôler a juste niveau. Ni trop, ni pas assez. L'énergie spirituelle affluait dans son corps tel un courant d'eau éternel. Son aura de flammes ne voulait plus partir, et brûlait la terre située sous les pieds de Jecht, tandis que son corps, lui, ne brûlait pas d'un milimètre de chair. C'est dans une position stable, non combative et presque provocante, que Jecht observa les deux ondes tranchantes s'approcher à une vitesse dangereuse de sa position. Soudain, il posa violament sa main sur son torse, au niveau du tatouage, qui se mit à briller d'une lumière oculte. Puis il sembla arracher quelque chose de ce tatouage et de ses entrailles... Un manche resemblant à celui d'une rame, puis une grosse lame noire avec des motifs oranges dessus... Jecht venait de décider d'utiliser sa lame la plus puissante, Gensoutsurugi. Les ondes n'étaient plus qu'a quelques mètres de lui... Il souleva alors sa gigantesque épée au dessus de lui afin de générer un arc de cercle autour de lui. Cet arc de cercle laissa une traînée noire et rouge, qui se transforma en immensse rayon tranchant, s'élevant très haut dans les airs. Toute la cité put voir ce déchainement de puissance prodigieux. Les deux ondes des membres d'Eternam Rosae furent tout simplement balayées, réduites à néant. Le cataclysme prit fin, laissant un écran de fumée immensse, séparant Jecht de ses ennemis. Celui-ci planta alors le bout de sa lame géante avant de lancer une brimade à leur rencontre :

" C'est tous ce dont vous êtes capables ?! Et vous vous dites capables de me renverser ?! Voyez les choses en face, vous ne m'arrivez pas à la cheville ! Il est grandement temps de mettre un terme à votre ambition folle et désespérée ! "

L'écran poussièreux se souleva peu à peu, avant de se dissiper dans les hauteurs du ciel de Bevelle... Mais d'ors et déja, les deux malfrats pouvaient apercevoir Jecht en position d'attaque. Il maintenait fermement ses mains sur le manche de sa lame légendaire, qu'il venait de soulever du sol. Jambes écartées, yeux fermés, Jecht restait ainsi, dans une position de combat impressionnante. Soudain, des particules spirituelles rouges sortirent de son corps de manière mystérieuse avant de léviter autour de lui, chacune dans un sens différent. Puis, soudainement elle se transformèrent en arcs de foudre écarlate, parcourant le corps du grand maître de Yevon comme s'il n'était qu'un réceptacle de ligne à haute tension. Il releva alors la tête pour fixer ces deux adversaires, ne pouvant s'empêcher de leur adresser un sourire. Ce sourire n'était pas moqueur, mais sincère. Fait étrange lorsqu'on a devant soi des monstres que l'on méprise au plus haut point.

" Cela fait 15 ans à présent que j'ai perdu Braska, et 5 ans que j'ai perdu Auron... Ensemble, on formait une équipe invincible. Leurs forces respectives s'associaient à la mienne, et de ce fait, aucun ennemi résistait à notre courroux et notre art du combat. C'est pour cela... Que pour honorer leur mémoire, j'ai appris leurs capacités. Braska savait invoquer les plus puissnates chimères de ce monde, ce pouvoir est également mien depuis que je suis l'Ultime chimère. Quant à Auron... Pendant un long moment, je n'ai copié que sa force, et sa capacité à soulever des lames parfois plus grosses que lui. Il me manquait... Sa technique. Mais à présent.... C'est terminé. Je connais une de ses techniques, et elle va vous envoyer tout droit en enfer. Admirez l'esprit d'Auron entrer en moi... Et subissez la rage de son... "

Jecht sauta soudainement dans les airs de manière bien verticale, maintenant toujours le bout de Gensoutsurugi en direction du sol. Enfin, lors de la chute vers le sol, il plonga avec une brutalité étonnante. L'épée se planta de tout son long dans le sol, générant un gros cratère. Ce cratère se changea soudainement en une sorte de courant incandescent... Jecht releva alors la tête vers ses deux ennemis pour leur jeter un regard meurtrier et déterminé :

" Âme de Dragon !! "

Le courant enflammé sembla traverser le sous-sol du parc, jusqu'a parvenir sous Lezo et Genjuro. Il ressortit alors en plein air, arrachant la terre sous leur pied dans une virulente explosion. Les deux membres de l'organisation maléfique disparurent dans deux colonnes de flammes à l'état le plus brut...

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Lezo ne doutait pas le moins du monde qu’une simple attaque, que lui aussi bien que Genjuro avait effectué, aurait raison de Jecht, en tout cas il l’espérait. Non pas par pitié, mais bel et bien parce qu’il voulait se battre, Lezo estimait qu’une véritable victoire, loyale et gratifiante, ce qu’il apprécié tout particulièrement, ne devait s’obtenir qu’a l’issu d’un combat durement mené. Et pour cela, il n’avait aucunement peur de devoir utiliser toute l’étendue de son pouvoir, ou de devoir se blesser. Il vit Jecht sortir son âme de sa poitrine, la lame noire d’ébène, imposante, l’air tranchante, comme la gueule d’un dragon affamé qui ne désirait qu’une chose, mordre dans la chair de ses adversaires. Genjuro lui, eu une mimique désapprobateur, se demandant bien ce que le souverain aller faire. L’attaque des deux compères n’avait finalement pas eu grand effet, la puissance de la lame de Jecht surpassant de beaucoup l’énergie délivré par Lezo et Genjuro, le roi n’eu aucun mal pour se protéger. Puis ce fut à son tour de passer à l’offensive, une fois le barrage de poussière dissipé. Lezo se préparer, Genjuro ne bougeât pas, nullement impressionner. Ils purent ressentir de plein fouet la terrible puissance dégagé par Gensoutsurugi, Lezo semblait écouter le discours de Jecht plus attentivement que Genjuro, ce dernier le trouver bien bavard comme tout ces satanés pseudo guerrier sûr de leur acquis, mais ne faisant pas le poids face à son katana démoniaque. Puis ils se firent tout très vite engloutir par une colonne de flamme. La puissance développée était impressionnante, puis l’effet incandescent de la technique de Jecht cessa peu a peu, u côté de Lezo en tout cas, tandis que le pilier de feu s’élevait toujours essayant de percer le ciel de sa pointe brûlante, du côté de Genjuro. Lezo avait disparut, laissant sa place à un tas de cendres volatile qui ne tarda pas a s’évaporer au gré de la douce brise qui souffla sur l’aire de combat. Tout semblait s’être calmé, l’assistance bercée par le délectable crépitement des flammes enveloppant le samouraï qui devait être littéralement carbonisé désormais. Mais ce calme tout relatif fut perturbé, une nouvelle vague d’aura démoniaque fit trembler les environs, le vent montât a nouveau, le sommet de la colonnade de flamme s’effritât, puis des gerbes de feu éclata tel un feu d’artifice dans le ciel, le brasier infernal commençait a s'affaiblir peu a peu. Lorsque le brasier ne dépasser plus la taille d’un homme en hauteur, les derniers restes de combustion se séparèrent puis avant de revenir violemment là ou se trouvait Genjuro, puis elles furent absorbées par le katana de l’assassin d’Eternam Rosae. Genjuro se tenait les jambes arquées, le sabre en avant maintenu fermement, le visage fermé et concentré. L’instant d’une courtes seconde, tous, Jecht y comprit purent entendre comme un hurlement de bête enragée raisonner dans la cité entière, et un dragon enflammé apparut dans le dos de Samasaki, avant de disparaître aussitôt.

Le calme était revenu définitivement.

Genjuro inspirât profondément avant de se redresser et d’ouvrir les yeux, puis sourit en voyant les visages déformés par la peur des gens qui assister a la joute. Sa puissance spirituelle avait au bas mot triplé, et se faisait plus écrasante encore que jamais. Un esprit entraîné aurait peu t’être pu comprendre que la véritable source de ce pouvoir si accablant venait en réalité du sabre, peu t’être Jecht en avait fait la conclusion d’ailleurs. Genjuro abaissât son sabre, la pointe vers le sol.

-« Il semblerait que vous ne soyez pas non plus a la hauteur de vôtre réputation… »

Dit t’il avant d’adresser un regard railleur a Jecht. Mais avant qu’il n puisse répondre, il s’empressa de rajouter :

-« Oui, vous avez battue Lezo, mais ne croyez pas que tout est fini pour autant ! »

Etrangement il avait hausser le ton de sa voix, et avait insister sur le mot « battue », mais ce n’était certainement pas le moment pour Jecht de réfléchir a cela, parce que Samasaki se mit en garde le sabre levé, il flamboyât a son tour de millier de flammes ardente et rouge orangée. Le roi devrait réagir très vit et bien pour faire face au potentiel démesuré que le samouraï avait acquis si vite et de façon tellement mystérieuse, le tout s’en avoir encaisser aucun dégâts !

Frank écarquilla les yeux lorsque ses mains tremblotantes touchèrent ceux de Jecht, qu’il reconnut avant même de l’avoir vu. Il n’avait pas douter un instant que son vieil ami, son frère lui viendrait en aide dans ce moment de doute et profond tourment. Sa sérénité exemplaire le frappa au cœur, lui redonnant un semblant d’espoir infiniment bienfaisant. En quelques mots, Jecht avait résumé les milliers d’idées qui traversé l’esprit meurtrit du Saïyen depuis la tragédie, les termes simples mais efficaces du roi, frapper comme des lances de lumières imperturbables, pour percer le barrage de ténèbres enveloppant le cœur de Frank et le rongent peu a peu. Il se levât finalement avec l’aide de son grand ami. Il avait ensuite montrer à Frank qu’il avait deviné qui était les commanditaires d’un tel acte de terrorisme, Frank s’installa sur le balcon auquel Jecht l’avait emmené. Il ne savait toujours pas exactement quoi penser, ni comment réagir, mais la culpabilité avait soudainement relâché son étreinte infernale. Une nouvelle foi, parmi tant d’autre, les paroles de Jecht fut comme un bouleversement pour le guerrier, a même de réconforter les hommes les plus meurtris et redresser les plus abattus. Puis Jecht laissa son ami seul, mais il ne se morfondre plu sur la situation, en très peu de temps il lui avait fait comprendre qu’il n’était en rien responsable de ce massacre. La tête de Frank était désormais apparent a une cage sombre et étroite où n’échouaient qu’une lumière perçant l’obscurité, et un bruit diffus, anémiés. Incapable d’y mettre de l’ordre suffisamment, Frank eu un bref accès de lucidité, un subtil frémissement secoua le sang dans ses veines, une sourde brûlure se rependit dans ses muscles, dan ses organes. L’opacité des parois de la cage qui formait l’esprit du combattant s’éclaircit d’un coup, il levât la tête au ciel, serra les dents, ses yeux révulsés revinrent à la normale, puis il plissa les paupières. Il sentit son cœur battre de plus en plus fort, reprenant un tant soi peu conscience, son aura augmentait provoquant bourrasque et spasme sans qu’il s’en rende compte. Ses cheveux s’élevèrent une fois, puis retombèrent, et furent porté vers la cime des cieux une nouvelles fois, avant de retomber doucement une dernière fois. La prunelle de ses yeux s’agitèrent et devinrent d’une couleur azurée. Sa chevelure passa du noir d’ébène au jaune éclatant, des flammes jaillirent de son corps l’enveloppant et dégageant une puissante phénoménale de brutalité. Le cri trop longtemps contenu surgit du plus profond de ses entrailles, d’une sauvagerie qui éclatât dans toute la capitale. Frank se levât lentement. Il était transformer en Super Saïyen, et respirer une force dantesque. La première fois qu’il se transformer depuis bientôt deux ans, et depuis que la maladie avait failli prendre le dessus.

Il scruta l’horizon, détecta très rapidement la présence de Jecht, Genjuro, mais pas de Lezo. Etait t’il déjà mort ? Avait t’il déjà succombé aux attaques de Jecht, dans ce cas il s’en sortirait que mieux. Empli d’une certitude qu’il n’avait plus ressenti depuis longtemps, il s’élevât dans les airs comme son ami précédemment, puis s’élançât vers le lieu de la bataille. A son tour il fut ovationner par les acclamations des gens de la rue, sachant qu’il se précipiter vers les lieux du drame, un regain de force s’infiltra en lui, il serra ses poings, sa gorge se noua en voyant tant de monde l’encourager, et pestât contre lui-même d’avoir réagi si négativement quelque temps auparavant. En peu de temps il arrivât a destination, il le voyait, Jecht, au milieu du tas de ruines du bâtiment détruit, face au samouraï, mais bel et bien aucune trace de l’autre homme blond…

Samasaki s’apprêtais à porter son attaque a Jecht, il fallait réagir vite, Frank ne pris pas la peine de réfléchir, son instinct de guerrier Saïyen impitoyable prit aussitôt l’ascendant sur sa raison, il fondit sur son adversaire en déchirant le ciel de son aura éblouissante, il poussa un cri batailleur.

La foule poussa un cri de peur en retour, puis leur yeux effrayer se posèrent sur Frank et les gens furent aussi vite rassuré. Samasaki n’eu pas le temps de comprendre ce qu’il se passer, Frank était déjà sur lui, et lui assena un formidable coup de poing au visage, puis un second de l’autre poing, Genjuro fut emporter violemment et s’écrasât sur un mur non loin de là, il tombât au sol et fut aplati par les débris du muret.

La foule s’exclama et tous levèrent leur mains et leurs poings, acclamant l’arrivé de Frank et se réjouissant de la correction que venait d’essuyer l’assassin d’Eternam Rosae !

Au moment ou il porta son attaque, Jecht analysa scrupuleusement les réactions de ses assaillants. Tandis que Lezo se préparait tel un vaillant guerrier à sa défense, Genjuro continuait de jouer les gros bras, et de ne pas craindre la puissance du Grand Maître. Même ce simple trait d'esprit n'échappait pas a la vigilance expèrimentée de Jecht, qui en tirait des conclusions étonanntes qui l'aideraient plus tard à mener son combat a bien.

Il observait les colonnes de flammes générées par sa propre attaque, dans lequel étaient pièges ses ennemis. Soudain, une chose étrange se passa: La colonne de feu de Lezo se dissipa, et celui-ci avait laissé place à quelques cendres au sol. Son aura avait clairement disparut. Etait-il mort ? Est-ce tout ce qu'il valait ? Jecht se demanda s'il n'y avait pas été trop fort dès le début. Mais fait encore plus étrange, Genjuro, lui était encore vivant, et avait réussi à parer l'attaque, voir même abosrber cette dernière. Même si cela n'était que sa capacité spéciale, Genjuro était plus faible que Lezo, cela ne s'était prouvé que par la reconnaissance de leur énergie spirituelle... Jecht avait bien défini la différence entre les deux. Alors comment Genjuro pouvait-il avoir survécu, alors que Lezo ne semblait plus être de ce monde ... Jecht était convaincu que quelque chose se cachait derrière cette scène étrange.

Le souverain de Spira fut éveillé par la brimade lancée à son encontre par Genjuro. Voila une remarque hautement déplacée, pensa le priant de l'Ultime chimère... Et il ne tarda pas à montrer ce qu'il pensait.

" Parce que tu crois que mon pouvoir s'arrête la ? Tu t'es mal renseigné sur mon compte... Tu as l'air d'aimer le combat plus que tout... Alors un conseil, si tu tiens à la vie, bats-toi à fond... Tu es en train de sous-estimer la mauvaise personne. Je t'ai prévenu. Tu peux continuer de prendre mes paroles même à la légère, après tout cela ne me dérange pas, cela va me permettre de te tuer plus vite.

Lezo... C'est ainsi que ce paladin aux vêtements bleux et blancs se nomme ? Quelque chose me dit que je ne dois pas te croire quand tu m'annonces que je viens de l'annihiler... Tu as l'air d'être bien content qu'il ne soit plus la... Allez, arrête ton petit jeu avec moi. Oui, c'est ça... passe à l'attaque, avec ton énergie triplée, on va voir si t'arrives à me faire mal, tête brulée... "

Jecht ne cacha pas son air moqueur et fier face à la scène qui se présentait à lui : Genjuro allait passer à l'attaque et montrer ce qu'il vallait vraiment... Le plus naturellement du monde, Jecht se mit en garde en posant son imposante Gensoutsurugi devant lui. Il concentra de nouveau son énergie spirituelle pour être à la hauteur de l'atatque dont il allait être la cible. Soudain, il sentit une puissance extraordinaire et familière qui s'approchait d'ici à toute vitesse... Jecht n'eut même pas à se retourner, car Frank passa si vite que ce n'en fut pas la peine. Le général sayan montra que malgré l'âge et la maladie, il possèdait toujours ses ressources phénoménales, car c'est transformé en Super Sayan qu'il décocha deux majestueux coup de poings sur le visage de Genjuro qui vola sur quelques centaines de mètres avant de tomber et de glisser en laissant une trainée poussièreuse sur son chemin. Jecht eut une exclamation de joie, un rire qui surgît de sa bouche comme s'il ne l'avait pas contrôlé :

" Ha ! Voila le Frank que je connais ! Joli coup, mon ami ! "

Lui lança t-il en ayant posé ses poings sur ses coudes, lui donnant un air humoristique. Il s'approcha en marchant de son ami de première heure et lui tapotea de nouveau l'épaule :

" Alors la tentation était trop forte, hein ? Il falalit que tu lui fasses comprendre son erreur... Mais n'oublie pas ton état de santé, ne va pas au dela de tes compétences habituelles, je n'aimerais pas que tu ne meures plus vite que le destin l'ait choisit au départ, tu vois ce que je veux dire "

Enfin, il regarda l'endroit ou s'était stoppé la longue dégringolade de Genjuro, d'un oeil mauvais, aguerri et prêt comme toujours au combat. Il se mit en position aux cotés de son "frère" avant de lui sussurer :

" D'après moi, le type en bleu et blanc se nommant Lezo n'est pas encore mort... Sois sur tes gardes. Genjuro semble pouvoir absorber le feu, vois peut-être l'énergie. Je te propose de lancer un rayon simultané avec le mien, pour vérifier l'hypothèse. Si il l'abosrbe, nous pourrons alors établir une stratégie en fonction de son sabre démoniaque. Si il ne l'absorbe pas, il sera blesssé. Dans les deux cas nous sommes gagnants. Allez, go !"

L'énergie spirituelle du grand maître remonta en flèche. Il se mit bien droit, avant de positionner ses mains jointes bien au dessus de sa tête. L'énergie se concentra avec abondance dans ses mains par l'intermédiaire d'arcs électrques jaunes, puis d'une sphère enveloppant ses deux mains et parcourue des mêmes arcs . Une atmosphère des plus pesantes enveloppait Bevelle, et Jecht dégageait une chaleur particulièrement intense. Le ciel commençait étrangement à s'assombrir, comme pour indiquer au monde entier de prendre garde au courroux du souverain de Spira...

Il écarta les jambes, prêt à baisser les bras à sa taille pour lancer son ataque dévastatrice en direction de Genjuro. Il s'écria alors à l'encontre de Frank :

" Prépare un Kamehameha ! Je t'attends ! "

Les deux frères d'arme allaient lancer une offenssive qui cette fois, était à la hauteur de leur réputation... Comment allaient réagir Eternam Rosae face une telle puissance simultanée ? Le duo au sommet des deux plus grand guerriers de Spira contre son ennemi juré allait montrer tout son talent...

Frank cabra les membres, joignit ses mains à demi ouvertes et serra la mâchoire. Un flux d’énergie vitale le traversa et se matérialisa en boule d’énergie bleutée au creux de ses paumes. Il fixait sombrement le point ou son Kaméhaméha aller frapper, impassiblement il prononça le nom de sa technique, son énergie s’intensifiant de seconde en seconde. Pourtant, Jecht aurait pu remarquer quelque chose d’inhabituel. Frank ne développait sûrement pas autant de force qu’auparavant, ou alors il ne désirait pas le faire. En effet, au bout d’un court instant Frank se relâchât, son aura disparut et la puissance dégagée de son Kaméhaméha se dissipa lentement, il se redressât, affichant une mine dévolue. Ses yeux se rembrunirent, ses cheveux dressaient vers le ciel redevinrent noir d’ébène, retombant sur ses épaules, son visage acariâtre devint presque éploré. Il soufflât, puis regardât autour de lui, surprenant le sentiment circonspect de Jecht, puis il baissât les yeux au sol :

-« Jecht, ce ne sera pas la peine… »

Il relevât la tête avant que le souverain puisse se demander ce qui lui prend :

-« Il est parti, son énergie a disparue, et il n’est pas mort… »

Tout l’imposant corps du Saïyen tremblotât, il serra les poings. Les rues du quartier qui avait subi l’attaque s’animaient progressivement. Des passants, délogés sans ménagements, des marchands itinérants qui pour une fois ne voyait pas particulièrement leur unique profit personnel, et des membres de l’armée d’ordinaire de Bevelle aider à remettre un semblant d’ordre a travers ce champ de ruine. Frank tremblotât une seconde fois, puis chuta a genoux, ses mains se posèrent sur ses tempes battue par des convulsion éreintantes, une douleur atroce lui vrillait l’intérieur du crâne, comme des tentacules invisibles et froides qui lui déchiquetaient le cerveau. Il frappât à plusieurs reprise le sol bétonné qui se craquela sous le choc, se retint de hurler, tout un groupe de personne se regroupant autour de lui, ayant remarquer que quelque chose était loin de se passer convenablement. Le silence revint, trois hommes, du peuple, s’appliquèrent à aider Frank à se relever, le soutenant de leurs épaules et de leurs bras. Tout s’était fait sans bruit, comme une communion respectable, un hommage a la nature immuable que chacun devait respecter, Frank put lire l’affection et la mansuétude dans les yeux de tous, il hochât la tête.

A la première impulsion d'énergie souflée dans les mains de Frank, Jecht reconnut bien là son frère d'esprit. Un sourire de fierté s'installa alors sur son visage. L'énergie du Kamehameha augmentait de plus en plus, et le souverain se sentit comme porté par cette nouvelle vague qui semblait l'appeller. Il fallait a tout prix joindre sa force à celle du rayon, ce qui engendrait une technique finale imparable et dévastatrice... Mais peut-être trop. Au moment ou l'aura du sayan commençait a diminuer, Jecht reprit ses esprits, qui semblaient se perdre dans la fougue du combat. Peut-être ne fallait-il pas tenter une telle attaque et causer des dégats sur Bévelle sur un ennemi qui n'en vallait pas la peine... Et puis, Jecht voyait bien que le simple fait d'invoquer autant d'énergie faisait soufrir son pauvre ami. Et lorsque celui-ci fit remarquer que les deux membres d'Eternam Rosae avaient disparut, Jecht stoppa son flux de puissance qui montait en flèche, dans le creux de ses mains... Les arcs de foudre devinrent plus fins avant de disparaître, l'orbe étincelante devint translucide avant de se dissiper dans un bruit aïgu caractéristique. Les cheveux de Jecht retombèrent doucement sur ses épaules, et l'ardeur de combat laissa place a un faciès sage, habituel chez Jecht. Lucide, il observa d'abord les alentours d'un bref coup d'oeil, et remarqua malheureusement qu'il faisait lui-même pas mal de dégats. C'est bien ce que ses méditations lui préconisaient. Il devait calmer sa brutalité, et changer litéralement son style Gouketsou, pour que celui-ci devienne litéralement plus rafinné et moins destructeur.

Sa réflexion fut de courte durée. Frank fut prit de vertiges troubalnts, et manqua presque de tomber à terre. D'un geste rapide, Jecht ratrapa son "frère", mais ne l'empêcha toutefois pas de se mettre à genoux, et de taper le sol de ses poings de colosse. Sans doute était-il crispé par ses capacités réduites, ou par le fait que l'ennemi avait pris la fuite alors qu'ils les tenaient à bouts de bras... Mais le plus inquiètant était son état de santé. Jecht le relava en étant aidé de quelques personnes de la foule qui s'était amassé autour d'eux, pour aclamer leurs héros. Jecht leva alors ses mains au ciel pour attirer l'attention de tous ces concitoyens, et s'exprima dès lors d'une voix ferme, mais rassurante, comme toujours :

" Frank sera perpétuellement en danger si on le laisse dans une clinique habituelle, en pleine ville. De plus, puisqu'il est une cible d'Eternam Rosae, il serait trop dangereux pour vous de le laisser sans garde. Je veux qu'on l'enmène aux salles de soin du siège des maîtres directement, et ce le plus vite possible.

Ensuite, j'aimerais... M'excuser de m'emporter aussi rapidement en combat... Je cause peut-être encore plus de dégats qu'ils n'en ont fait eux même, c'est pourquoi... Je vais m'entraîner d'avantage sur le contrôle de mon pouvoir, pour mieux garantir votre sécurité. Ne désespèrez pas, surtout pas, j'aurai bientôt mit la min sur Eternam Rosae, et une fois que nous les aurons trouvé, je vous garantis qu'ils le paieront cher. D'ici la, continuer de vivre normalement et de manière courageuse. Ne ne devons pas laisser notre fierté et notre joie de vivre sur cette si belle planète qu'est Spira à des malfrats qui ne savent qu'engendrer la violence pour arriver à leurs fins. Allez, rentrez chez vous s'il vous plaît, cela vaut mieux pour votre sécurité."

Malgré sa recommandation, la foule prit soin de l'aplaudir de manière polie, sans cris de joie. Un aplaudissement des plus respectables. Jecht hôcha alors la tête, de manière posée et tout aussi respectueuse, pour les remercier, puis il accompagna Frank dans l'ambulance.

Une fois au centre de soins du siège des maîtres, Frank fut placé dans une salle d'urgence. Tandis que des médecins s'occupaient de ses blessures et de sa souffrance, Jecht était tenu à l'écart, devant la porte de la salle elle-même. Poussant un soupir inquiet, il se résigna à s'asseoir sur une chaise de la salle d'attente. Il se plongea alors dans une réflexion intense, pour tenter de répondre à plusieurs questions qui lui trotaient dans la tête depuis tout à l'heure. Pourquoi Eternam Rosae venait de commetre une telle atrocité ? Pourquoi venait-elle de décider d'attaquer Frank directement ? Quand Jecht allait il mettre la main sur eux ? Que cachait les véritables intentions de cette organisation ? Jecht était-il, au bout du compte, un si bon souverain que cela ? Qui était réellement du mauvais coté ? Et Frank, allait-il un jour être sauvé...

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Aprés ces paroles réconfortantes que Paine disait à Yuna, le jeune femme retrouva un petit sourire et regarda l'auberge qui semblait vide, comme abandonnée. Les seules personnes qui se trouvaient à l'intérieur était l'aubergiste, Yuna et Paine. Mais comme Yuna ne voulait pas rester dans cette endroit, il était préférable partir au plus tôt. Prenant les devant, Yuna hocha la tête et suivit de Paine, elles sortirent donc de l'auberge du Bahamut. La nuit était tombé au dehors, les ruelles étaient éclairés, quelques personnes regardaient les magasins encore ouverts ou d'autres simplement passait leur chemin. Paine à ses côtés était silencieuse. La route pour aller jusqu'à Jecht état encore un peu loin et Yuna en profitait pour jeter des petits coup d'oeil aux alentours. Elle dit à Paine qu'elle allait vite revenir lorsqu'elles furent devant un magasin de peluche. Yuna entra donc, saluant la commerçante et regarda les étagères et trouva une peluche mog. Elle n'hésita pas une seconde à en prendre une et demanda à la comerçante de ne pas l'emballer. Aprés avoir fait son achat elle revint auprés de Paine. Le chemin continua donc dans les rues de Bevelle, passant leur chemin. Mais Yuna ne se sentait pas vraiment bien, même si Paine l'avait suivit, Althis son gardien était partie et Cloud qui aurait peut être voulut les suivre ne reviendrait pas non plus. LA seule chose qu'elle pouvait faire était de garder la tête haute et de penser au présent. Le passé ne la ratrapera pas mais, il faudra qu'elle fasse attention à ne pas commettre les même erreurs. Paine était son amie, il est certain que Rikku devra faire son apparition dans un temps. Puis, c'est en trouvant une belle demeure aprés plusieurs minutes de marches, que les deux femmes s'arrêtérent.

Yuna: Je pense que nous sommes enfin arrivés. Cela fait bien longtemps que je n'avais vu Jecht. Avant que je ne revienne à Bevelle, je faisais un voyahe et quand je suis rentrée à Zanarkand, j'y ai rencontré Althis...Raah, ces temps là sont derière maintenant. Il faut aller parler à Jecht de l'organisation Elternam Rosae. Je me demande bien ce qu'ils ont bien pû faire...allons y Paine !

Yuna et Paine allèrent donc entrer dans la demeure, passant par quelques plantes, des fleurs qui sentaient bons et si belles. Pourtant, comme Squloud lui avait dit, les temps ont changés et deviennent sombres. De toute manière, Yuna saura bientôt ce que l'organisation Elternam Rosae vient faire ici. Yuna posera sans doute des tas de questions comme à son habitude pour pouvoir enfin trouver une solution. Mais si jamais il faudra combattre, ils devront faire en sorte de ramener plus de monde possible. Yuna était dans ses pensées et se disait qu'elle réfléchissait de trop. Enfin arrivé devant la porte de la demeure immense. Yuna regarda Paine, hocha la tête et frappa avec des petits coups sur la porte.

Yuna: Uhm..J'espère que je n'ai pas fait de bêtise *se passe un doigt sur les lèvres*

Ce que prenait Yuna pour une immensse demeure avec sa naïveté enfantine qui lui allait si bien était en vérité le siège des maîtres. Bien plus imposant que n'importe quelle grande demeure de Bevelle, il surplombait même la ville de son colossal édifice. L'entrée même semblait être toujours à l'ombre à cause de l'immensse dôme du temple de Bahamut placé au dessus. Une entrée qui fut franchie par Yuna sans aucun mal, elle qui avait déja sauvé deux fois Spira, une fois en tant que Grand Invokeur, une deuxième en tant que chasseuse de sphères émérite, a la recherche d'un amour perdu. Il ne fut pas vraiment étonnant qu'elle fut accueillie au sein du siège des maîtres par des acclamations, des passants qui bénirent le ciel d'être tombés sur elle lors de leur promenade, mais aussi de ceux qui avaient assisté a la bataille d'il y a quelques minutes, opposant Jecht et frank a deux mercenaires d'Eternam Rosae. Au loin, une colonne noire s'élevait dans les airs. Il s'agissait de l'hopital qui avait été détruit par les deux guerriers ocultes, qui malgré l'effort des pompiers semblait encore un peu en flammes a certains endroits. Un nuage noir semblait faire peu à peu son apparition dans le ciel, présageant un avenir funeste, torturé par le doute et la soufrance...

Yuna fut guidée par les gardes qui se relayaient au fur et a mesure qu'ils arrivaient à leur limite de périmètre de surveillance, afin de satisfaire au maximum le voeu de Dame Yuna a cet instant : voir Jecht. Tandis qu'elle empruntait les couloirs tortueux et sombres du siège, le Grand Maître, toujours situé dans la salle d'attente aux urgences implantées dans le temple lui-même, se rongeait les ongles tout seul, assis sur sa chaise, muet comme une carpe, et pourtant frissonnant de mal-être. Ses mains jointes servaient d'appui à son menton et à son dos voûté. Son regard était devenu noir glacial, empli de sentiments négatifs. La colère le brûlait, la culpabilité le paralysait, l'inquiètude pour Frank lui glassait le sang... Des sueurs froides ne tardirent pas a éructer de son front pour couler sur son visage. Pour la première fois depuis longtemps, Jecht avait l'esprit torturé, tiraillé en tous sens tel une poupée de soie. Même contre les necromangers, alors que Zanarkand était envahie, il avait su quoi faire, et n'avait pas reculé une seule fois. Mais la, c'était différent... Jecht se demandait si ces méthodes étaient les bonnes... Il se remettait complètement en question. Il avait par ailleurs promis il y a quelques minutes à la foule que ses techniques de combat seraient moins destructrices pour la sécurité de tous. Et tout le monde sait que malgré ses défauts, il a toujours su tenir ses promesses, une qualité irréprochable mais obligatoire pour un souverain ne dirigeant pas un pays, mais une planète entière.

** Peut-être devrais-je songer a instaurer un couvre-feu le soir, partout sur Spira... Il en va d'une sécurité mondiale... **

Alors qu'il songeait sans fin à des moyens d'éradiquer la menace, Yuna entra dans la petite salle, accompagnée d'une femme au teint pâle, aux cheveux d'argent rappellant ceux de Squloud, aux vêtements noirs, aux yeux rouges sang et au caractère semblant sévère réservé. Mais Jecht ne s'atarda que très brièvement sur elle, en effet, une joie ranimait la flamme de son âme à la simple vue de sa chère protégée, Yuna. Il se leva presque d'un bond, et engagea un pas rapide vers elle, avant de la prendre dans ses bras, tel un père qui serait heureux d'avoir retrouvé sa fille après une longue disparition de celle-ci.

" Yuna ! J'étais si inquiet pour toi, tu n'as rien ! Que les priants en soient loués... "

Après l'avoir serré quelques instants d'une étreinte douce et chaleureuse, il se recula de quelques centimètres, afin de jetter un coup d'oeil sur celle qui accompagnait la demoiselle. Semblant d'abord étonné, il regagna très vite son sourire, ayant comprit l'identité de la jeunne femme ténèbreuse.

" Il s'agit de Paine, celle qui t'a accompagné dans ta chasse aux sphères, n'est-ce pas ? Enchanté de vous connaître enfin, Paine. "

En grand homme, Jecht s'inclina vers Paine, par preuve de respect, ce qui était un privilège en soit, venant du Grand Maître de Yevon. S'étant relevé, il plaça de nouveau son regard sur Yuna, et reprit une mine sérieuse, concentrée...

" Tu as compris l'ampleur du danger, pour être venue jusqu'ici... N'est-ce pas ? En tout cas, tu as faix le bon choix. Je ne laisserais personne te faire du mal, du moment que tu es à mes cotés, au siège. "

L'esprit semblant soucieux, Jecht finit par détourner son attention des deux jeunes femmes après avoir indiqué aux gardes, qui les avaient accompagné, de retourner a leur poste. Il se colla a un mur, devant la porte qui menait aux blocs opératoires... Une vague de peur le ressaisit de nouveau. Il ne quitta pas son regard de le fenêtre carrée situé en haut de la porte. Toutefois, il prit le temps d'une dernière question pour le moment, à l'encontre de Yuna :

" Ton regard me dit que tu as des tas de questions à me poser... Je connais tellement ce regard, que tu avais même toute petite encore... Ta curiosité enfantine ne t'as pas quitté, et elle constitue toujours ton charme. Tidus avait beaucoup de chance de t'avoir. Je me demande ou il est en ce moment...
Eh bien... Tu as des questions, alors pose-les moi. Je t'y répondrais sans autre forme de procès. "

Paine et Yuna arrivèrent donc dans une maison énorme, bien plus grande que toutes celles de la ville, à part peut-être le temple de Bevelle... et encore...
Un homme était assis sur une chaise, et un charisme impressionant émanait de lui.Il ne serait jamais venu à l'idée de la guerrière de mal lui parler , et elle ne parvenait que difficilement à maintenir son regard sur lui.

Il s'agit de Paine, celle qui t'a accompagné dans ta chasse aux sphères, n'est-ce pas ? Enchanté de vous connaître enfin, Paine.

L'homme imposant s'inclina vers Paine, qui lui rendit son salut en hochant la tête. Elle le regarda dans les yeux , et détourna vite son regard; il possédait une puissance fénoménale qui semblait sommeiller en lui.
Puis Jecht (Paine avait enfin comprit que c'était lui) s'adressa à Yuna:

Tu as compris l'ampleur du danger, pour être venue jusqu'ici... N'est-ce pas ? En tout cas, tu as faix le bon choix. Je ne laisserais personne te faire du mal, du moment que tu es à mes cotés, au siège.
Ton regard me dit que tu as des tas de questions à me poser... Je connais tellement ce regard, que tu avais même toute petite encore... Ta curiosité enfantine ne t'as pas quitté, et elle constitue toujours ton charme. Tidus avait beaucoup de chance de t'avoir. Je me demande ou il est en ce moment...
Eh bien... Tu as des questions, alors pose-les moi. Je t'y répondrais sans autre forme de procès.

Paine demanda alors:

Je suis désolé mais, qu'est ce que Eternam Rosae? Excusez mon ignorance, mais depuis la destruction de Vegnagun j'ai vécu en cénobite dans le désert de Bikanel, alors je ne sais même pas qui vous êtes...

La guerrière baissa vivement les yeux.

*Non ça ne me ressemble pas ...*

Elle les remonta vivement en faisant face à Jecht, même si elle était trtès mal à l'aise.

Yuna leva les yeux vers le plafond inspira un grand coup et dit d'une seule traite:

Jecht, je vous demande de m'écouter attentivement, je suis fatiguée de sauver le monde au péril de ma vie, plusieurs fois déja j'ai failli mourir. Je voudrais revenir à une vie normale, mais si je m'ennuie, je reviendrai surement.

Yuna regarda la réaction des personnes présentes dans la pièce, et avant que les autres ne lui posent de question elle enchaina:

Paine je suis désolée de t'avoir fait venir ici pardonne moi, mais si tu cherches quelque chose à faire demande à Jecht ici présent puisque c'est moi qui te recommande je doute qu'il refuse.
Jecht toi aussi excuse moi, ma réaction peut te paraitre lâche mais essaie de me comprendre, mon corps et mon esprit sont épuisés, mes gardiens ont dus me quitter, et Rikku est toujours introuvable.
Aussi dois-je vous dire adieu, on se reverra peut-être mais je ne sais pas quand...

Sur ces mots, Yuna quitta l'endroit sans se retourner.

[HRP: Yuna quitte le forum]

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